A LIRE SUR LE MONDE (ABONNÉ)
Le journal Le Monde vient de sonder la culture à Bordeaux et il a frappé à plusieurs portes (mais pas toutes !). Son envoyé spécial en rapporte un bilan hésitant et mitigé à travers de nombreux témoignages.
D’emblée, il donne la parole à l’éditeur de BD parisien Cornelius qui a choisi de s’installer à Bordeaux, au lieu de Nantes, Toulouse, Marseille et Montpellier, parce que « la présence de la Fabrique Pola a fait la différence ».
Après l’avis d’un parisien, c’est celui d’une figure locale qui est cité, Denis Mollat. Le patron de la librairie du même nom évoque « une ville réservée, dans le bon sens du terme ». En écho, le guitariste de JC Satan dépeint « une ville qui se ravale la façade, se méfie du bruit, des voyous et des chats sauvages » en pointant la gentrification.
En donnant ensuite la parole inévitablement à Alain Juppé, et logiquement à Fabien Robert, mais aussi à Sylvie Violan (Novart), Patrick Duval (Musiques de nuit), Pauline Reiffers et Johanna Caraire (Fifib), Sean Bouchard (Talitres Records), Thierry Lounas (So Film) et Philippe Barre à propos de Darwin « l’ambassade de la branchitude bordelaise »… Le Monde retrace la facette artistique d’une ville où la culture est un « terme galvaudé qu’on colle ici à tout, même au vin… » assène Thomas Bernard (Cortex Athletico) devenu parisien depuis la fermeture de sa galerie.
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