La ville de Bordeaux décidera avant la prochaine rentrée scolaire si elle conserve ou pas les assiettes en plastique dans les cantines scolaires, a annoncé ce lundi Alain Juppé.
Destiné à diminuer le bruit et les charges portées par le personne de cantines, le remplacement de la vaisselle traditionnelle, début 2017, a suscité la colère d’un collectif de parents. Ils s’inquiètent de la libération éventuelle de perturbateurs endocriniens par des matériaux soumis quotidiennement à de fortes chaleurs.
La mairie de Bordeaux leur avait promis des analyses complémentaires sur les assiettes mises en service l’année dernière dans une des cantines de la ville. Les résultats étaient attendus pour le mois d’octobre.
« C’est trop loin, je prendrai une décision avant la rentrée prochaine », a déclaré Alain Juppé ce lundi lors du conseil municipal.
Celle-ci devrait se fonder sur l’ensemble des informations disponibles sur les assiettes, ainsi que sur la concertation conduite par Emmanuelle Cuny, a précisé cette dernière, adjointe au maire en charge de l’éducation.
Elle répondait au conseiller municipal Nicolas Guenro. Profitant d’une délibération sur le projet éducatif de territoire, l’élu socialiste était revenu à la charge sur les assiettes. Il demandait à la Ville de faire valoir le principe de précaution, et de retirer la vaisselle en plastique avant de concerter les représentants des parents et du personnel des cantines.
« Je vous rejoins concernant le travail constructif avec les parents et les agents, ce que je m’efforce de faire », lui a répondu Emmanuelle Cuny, précisant qu’elle rencontrait régulièrement les représentants du collectif, et que trois d’entre eux participaient à la réalisation du cahier des charges pour l’analyse des assiettes.
Manifestement agacé par un dossier qui fait régulièrement les gros titres de la presse, et empoisonne l’image de Bordeaux, Alain Juppé a décidé de mettre les pieds dans le plat. Reste à voir si cela signera la fin du feuilleton.
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