Dans une communication de campagne municipale traditionnelle, on connaît les dépliants qui font l’éloge des programmes, les affiches des candidats, les mails pour être informés des rendez-vous et les twitters pour suivre de près…
La nouveauté de la campagne municipale bordelaise 2014 est le clean-tag.
Le clean-tag, connu aussi sous le nom de « reverse graffiti », est un processus de marquage au sol ou sur les murs qui consiste à enlever la saleté pour faire apparaître le message. Le clean-tag est facile à réaliser et possible sur tous types de matériaux. Une inscription sur une vitre couverte de buée ou sur une surface poussiéreuse en est l’exemple.
Parce que le clean-tag n’utilise pas de peinture ou d’encre, et donc ne peut pas être accusé de pollution, il est souvent considéré comme légal.
Développé à l’origine par des artistes de rue – tel que l’Anglais Paul « Moose » Curtis, les Français Philippe Chevrinais et Delphine Soustelle-Truchi ou le Brésilien Alexandre « Osario » Orion –, le clean-tag a rapidement été récupéré pour la publicité. Decathlon, Mappy ou encore Domino’s Pizza. La chaîne de pizza a été la pionnière dans son utilisation. La politique s’en est emparé rapidement, comme pour la campagne originale du Parti pirate allemand.
A cette échelle, la technique est simple, on appose le pochoir sur une surface et on passe le kärcher pour enlever la saleté apparente dans les zones évidées. Effet garanti !
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