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17e au général : l’histoire d’un coup stratégique qui paye enfin

[+Vidéo] La troisième étape de la Solitaire du Figaro a plutôt bien réussi à Clément Salzes. Son initiative d’aller chercher le vent au large le récompense d’une remontée spectaculaire dans le classement. La quatrième étape et la dernière, entre Les Sables d’Olonne et Cherbourg Octeville, a débuté hier.

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17e au général : l’histoire d’un coup stratégique qui paye enfin

Clément Salzes, un peu perdu à son réveil de la sieste ! (DR)
Clément Salzes, un peu perdu à son réveil après la sieste ! (DR)

Les Sables d’Olonnes, retour sur la 3e étape de la solitaire

La dernière étape fut compliquée et difficile. Les moments de pétole longs et une météo qui n’était pas celle prévue initialement. Des bords de 24h où il est compliqué de jouer du petit positionnement. Avant ces moments sans vent, j’ai quand même passé du bon temps, m’amusant avec le reste de la flotte bizuth. Puis je suis mal sorti de cette zone de calmes. C’est très long quand on est derrière !

Pourtant, j’ai rien lâché, je suis resté lucide, m’octroyant une micro-sieste de 10 minutes uniquement quand ma course le permettait. Au soir du troisième jour, je suis 30e. Pas possible pour moi d’en rester là, d’assumer cette place qui me colle aux basques depuis le début. Je suis déterminé à jouer tous les coups possibles jusqu’à la dernière minute !

Au petit matin, au large de l’île de Ré, j’ai une opportunité : alors que je vois un paquet de bateaux collé près de la côte, je saisis ma chance en allant chercher le vent plus au large, ça paye, je remonte à la quinzième position ! J’arrive finalement au bout de 3 jours et 4 nuits en 17e position et 2e de la flotte bizuth, ça y est, je suis dans les clous !

Aux Sables, l’étape est rythmée un peu comme les précédentes : remise en état du bateau par Xavier, séances avec ma coach Maria, bonnes bouffes et siestes en veux tu en voilà. Je passe également une bonne partie de mon temps à préparer la prochaine nav. J’échange avec d’autres coureurs sur la manière d’aborder les zones de molle de vent.

Romain, mon routeur me conseille sur les diverses options à choisir. En début de parcours, une mer formée sous 20 nœuds de vent et l’absence de marque nous laissant la possibilité de naviguer librement entre les îles : Yeu, Belle Ile, Groix et Les Glénans. S’en suivra une Transmanche par le large pour ensuite longer la côte anglaise jusqu’à l’île de Wight avant de redescendre sur Cherbourg Octeville. Cette étape est intéressante par de multiples possibilités de stratégie envisageables.

Port Olonna, dimanche 29 juin, 17 h

C’est l’heure. La flotte largue les amarres direction Cherbourg Octeville. Je sais désormais que mon objectif premier de finir dans les 15 et d’aborder le podium bizuth est envisageable. Alors que je me montrais jusqu’à lors plutôt conservateur dans mes choix – jamais d’option radicale qui aurait pu payer en bien comme en moins bien –, je sais que tout reste à jouer sur cette dernière étape. Tout est possible ! Niveau sommeil, je gère assez bien, je ne suis pas du tout fatigué, l’envie de la jouer vitesse, j’ai la niaque. Rendez-vous est pris pour Cherbourg !


#clément salzes

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