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Black Bass Festival : rock on the Marais du Blayais

C’est la première édition de ce festival de musique qui se veut « rock & nature ». Il aura lieu le 5 et 6 septembre sur les Marais du Blayais. Rue89 Bordeaux est partenaire et vous dévoile la programmation en avant-première. Des places seront à gagner bientôt.

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Black Bass Festival : rock on the Marais du Blayais

La programmation du festival Black Bass (DR)
La programmation du festival Black Bass 2014 (DR)

Black Bass Festival : ça sonne bien ! Mais n’allez pas chercher bien loin, ni du côté afro, ni du côté drum’n’bass. Le nom du festival, on le doit aux marais de la Haute-Gironde.

« Le black bass est un poisson d’eau douce qui frétille allègrement, entre autres, dans les marais de la Haute-Gironde. Originaire d’Amérique du Nord, il a très vite gagné l’Europe. Tout comme le rock ! » précisent les organisateurs.

Pendant deux jours, le 5 et 6 septembre, 1000 personnes sont attendues au domaine de la Paillerie, dans les Marais du Blayais, pour assister à des concerts en plein air. Une première programmation qui fait la part belle aux formations bordelaises montantes, notamment Mars Red Sky (rock), Pendentif (pop), Fayçal (rap) ou John and the Volta (pop rock) .

Les Créatures du Marais

A l’origine du projet, l’association Les Créatures du Marais qui regroupe une vingtaine de bénévoles. Elle a voulu faire revenir le rock dans le Blayais qui a connu d’autres initiatives par le passé (où on a pu voir The Nomads dans la citadelle de Blaye ou encore Noir Désir sur les bords de la Garonne).

Le projet a vite séduit. Thibault Grenier, président de l’association, a soumis l’idée aux élus et le député Philippe Plisson (député SRC de la 11e circonscription de la Gironde) a rapidement manifesté son enthousiasme en versant une partie de sa réserve parlementaire qui a permis de lancer la machine.

« Il ne se passe plus grand chose sur le territoire. On a d’abord voulu créer un événement musical pour une population de jeunes qui a du mal à se déplacer jusqu’à Bordeaux pour assister à des concerts. Notre envie est aussi de faire revivre les marais ; un cadre environnemental superbe et très mal connu. »

Le domaine de la Paillerie où aura lieu le festival (DR)

Côté nature : Le domaine de la Paillerie

Le domaine de la Paillerie, avec ses 23 ha, accueillera la scène, le village du festival et un camping gratuit pour les festivaliers. Cet ancien domaine viticole du XVIIIe siècle qui abrite une distillerie constitue un cadre unique. Sa proximité avec une zone humide sensible faisant partie du réseau Natura 2000 exige un minimum d’attention environnementale.

« Notre régisseur général a l’expérience des Francofolies et de Garorock entre autres. Il nous a donné les outils pour assurer l’organisation. De toute manière, les normes sont tellement rigoureuses que n’importe quel festival doit se montrer respectueux envers la nature », précise Thibault Grenier.

Pour aller au bout de l’idée « nature » qu’affiche en avant le festival, ses organisateurs ont sollicité un expert de Natura 2000 pour connaître l’impact de la manifestation sur les oiseaux migrateurs.

« Nous avons effectué une étude des nuisances. Pour canaliser chacune d’entre elles, nous avons pris des mesures : bien sûr l’installation des toilettes sèches et la distribution des verres écocup, mais un engagement est également pris pour ne pas rejeter des eaux usées sur le site », ajoute le président de l’association.

Mars Red Sky, le trio bordelais prévu également à Hellfest 2014  (DR)

Côté rock : une première édition du cru

Pour la programmation, deux autres membres de l’association habitués des scènes bordelaises ont pris l’affiche en main. Eva Madini et Manu Castel ont eu un petit budget à gérer :

« Il y a une place particulière faite aux groupes locaux. L’idée est de proposer des billets pas chers (Pass 2 jours : 20€ en prévente seulement). Ce qui ne veut pas dire qu’on a fait dans la facilité. Nous avons choisi des groupes de qualité, qui se reproduisent très rarement dans la région, et qui ont bien voulu nous soutenir en réduisant le montant des cachets. »

Si la tendance est à la musique rock sur cette première édition, les prochaines éditions ont bien l’intention de s’ouvrir vers d’autres musiques :

« Nous avons déjà cette année fait un peu de place au rap et à l’électro. On a l’intention d’en faire plus à l’avenir pour ne pas se cloisonner dans un style. »

Évidemment, tout est question de budget. Pour arriver au bout des 30 000 € nécessaires, 50% sont attendus de la billetterie et la buvette, les 50% restants viennent des participations de privés, des communes voisines et de la communauté de communes.

Vous avez un rendez-vous en septembre, notez le !

Pendentif, la caution « danse » du festival (DR)

 


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