Pour célébrer la labellisation French Tech de Bordeaux Métropole, les porteurs de la candidature et les membres de l’écosystème numérique se sont retrouvés ce jeudi dans le salon d’honneur de la CUB à l’invitation et en présence d’Alain Juppé, maire de Bordeaux et président de la Communauté urbaine de Bordeaux.
Sur le parvis, de jeunes entrepreneurs s’échangeaient des considérations sur les opportunités de ce label. Chacun rêvait déjà de voir sa petite entreprise propulsée à l’international pour devenir le Google français, et se frottait les mains à la perspective des millions d’euros d’aide promis, comme si la distribution des billets allait commencer là maintenant, en même temps que les petits fours.
Mais si Alain Juppé a entretenu l’espoir de créer 10 000 emplois et entre 50% et 70% de croissance chez les TPE/TPI, il a rapidement nuancé les rêves d’eldorado numérique. « Nous allons relever le défi », a-t-il précisé, sous-entendant que tout restait à faire.
En effet, le label French Tech est un premier palier. Après avoir été invités à dévoiler leurs atouts, les lauréats repasseront devant des commissions pour l’attribution éventuelle des budgets.
L’aventure French Tech a cependant réussi à « restructurer l’éco-système bordelais », a ajouté Virginie Calmels :
« Se connaître est déjà une valeur ajouté. Nous allons maintenant à la rencontre des autres métropoles pour tisser des partenariats, ce qui va prendre des mois. »
Isabelle Boudineau, vice-présidente en charge des Finances de la région Aquitaine et première adjointe à la mairie de Bègles, a rappelé que le « vaisseau amiral » de l’aventure se trouve dans sa ville : la cité numérique ; et que « 10% du budget de la Région est alloué à l’enseignement et la recherche dans le secteur de la technologie ».
Agnès Grangé, porte-parole de la candidature French Tech Bordeaux et déléguée régionale de La Poste, a enfin estimé que cette attribution fait « un bien fou », soulagée sans doute d’avoir porté le bébé jusqu’à son terme.
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