Le militant antinucléaire Stéphane Lhomme vient d’être relaxé ce mercredi par la cour d’appel de Paris dans les poursuites engagées contre lui pour diffamation par la multinationale française Areva.
En décembre 2012, le président de l’Observatoire du nucléaire, avait accusé la multinationale de « corruption » au Niger. Stéphane Lhomme avait relevé une contribution d’Areva au budget du gouvernement nigérien d’un montant de 26 millions d’euros dont 15 millions auraient servi, selon le militant écologiste, « à l’acquisition d’un avion pour le président du Niger, Mahamadou Issoufou » :
« Il s’agit donc clairement d’une manœuvre de corruption, probablement sur le plan légal et assurément sur le plan moral, par Areva. »
Ces informations ont été confirmées ensuite par Zakari Oumarou, président du groupe parlementaire du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme.
Condamné en première instance en février 2014 par le tribunal correctionnel de Paris à 1 000 euros d’amende avec sursis, Stéphane Lhomme avait ensuite fait appel en dénonçant un « jugement affligeant mettant gravement en cause la liberté d’expression et le droit de contester les méfaits des entreprises du lobby nucléaire ».
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