Média local avec zéro milliardaire dedans

100% recyclée, une imprimante 3D africaine présentée à Bordeaux

La W.Afate 3D, une imprimante 3D constituée uniquement de déchets électroniques recyclés, a été présentée à Bordeaux le 25 avril dernier, à l’occasion de la troisième journée de la diaspora africaine.

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89Bordeaux, abonnez-vous.

100% recyclée, une imprimante 3D africaine présentée à Bordeaux

La W.afate 3D, première imprimante open source 100%  recyclée fabriquée en Afrique (© Woelab)
La W.afate 3D, première imprimante open source 100% recyclée fabriquée en Afrique (© Woelab)

Sénamé Koffi Agbodjinou, architecte et antropologue togolais, présentait à Bordeaux, lors de la la troisième journée de la diaspora africaine, le 25 avril, la W.Afate 3D :

« C’est une des premières fois que l’Afrique a accès à une technologie en même temps que l’Occident ; une technologie qui sera la source de la prochaine révolution industrielle », déclarait l’architecte au journal Le Monde.

Cette imprimante 3D, assemblée avec du matériel récupéré sur des déchets électroniques, a vu le jour en 2013 au terme de huit mois de travail. Ses productions : des pièces en plastique de tous genres nécessaires au quotidien, particulièrement utiles sur le continent africain :

« Il y a un grand potentiel en Afrique où on est très dépendant pour tout ce qu’on consomme, ajoute l’architecte. Si on pouvait fabriquer nous mêmes les prothèses, on pourrait réduire les coûts considérables pour lesquels les familles sont obligées de s’endetter. »

Autour de ce projet, une trentaine de bricoleurs passionnés sont réunis dans un « fablab » installé à Lomé au Togo :

« On espère que l’Unesco sera séduite par ce programme pour nous accorder une aide et pouvoir développer nos recherches. On est en mesure de fabriquer la W.afate à 100 exemplaires avec le matériel de récupération dont nous disposons. Au delà, il nous faudra une production industrielle pour laquelle nous avons besoin de beaucoup plus de moyens. »

Hormis son apport technologique à l’Afrique, cette invention pourrait redonner une seconde vie aux déchets informatiques qui inondent la terre.


Autres mots-clés :

Aucun mot-clé à afficher

Partager
Plus d'options
Quitter la version mobile