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Emile Ntamack, entraineur à l’Union Bordeaux-Bègles

Laurent Marti, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, a officialisé l’arrivée de l’ancien ailier international, Emile Ntamack, comme entraineur pour 3 ans. Le Toulousain remplace Vincent Etcheto, licencié après 6 ans passés au club.

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Emile Ntamack, entraineur à l’Union Bordeaux-Bègles

Emile Ntamack au Stade toulousain où il a fait toute sa carrière (Pierre-Selim/Flickr)
Emile Ntamack, nouvel entraineur des lignes arrières de l’UBB (Pierre-Selim/Flickr)

Le mot d’ordre est clair : « faire du jeu offensif et gagner des matchs ». Voilà comment le président de l’Union Bordeaux-Bègles a présenté la feuille de route à Emile Ntamack, recruté pour 3 ans, en remplacement de Vincent Etcheto, comme entraineur des lignes arrières. Il sera épaulé par Bruce Reihana, qui sera également en charge de « porter les joueurs mentalement ».

L’ancien international français a fait toute sa carrière au Stade Toulousain et espérait une fonction dans le club après l’annonce du départ de Guy Novès pour le XV de France. Celui qu’on surnomme Milou avait entrainé les lignes arrières de l’équipe de France de rugby entre 2007 et 2011, qu’il mène jusqu’en finale de la coupe du monde 2011.

« Quand un entraineur part, on passe pour le méchant président »

Laurent Marti a rendu hommage à Vincent Etcheto qui n’avait pas vraiment apprécié son licenciement en déclarant au journal L’Équipe ressentir « un sentiment d’injustice » :

« Je veux une nouvelle fois le saluer et le remercier. Son licenciement était un cas difficile à traiter, douloureux et pénible. Quand un entraineur part, on passe pour le méchant président. Je suis là pour prendre des décisions, alors je lui ai demandé plus et nous nous sommes pas compris : il n’a pas compris mes arguments et je n’ai pas compris les siens. »

Le président a cependant avoué que la défaite de l’UBB contre Oyonnax avait été difficile à digérer et qu’elle était due à un problème de préparation au regard de l’enjeu. Cette défaite avait coûté la 6e place du championnat qui ouvrait les portes de la Champions Cup ; compétition pour laquelle l’UBB s’est finalement qualifié lors du barrage européen contre Gloucester.

Pour ceux qui s’inquiète de voir disparaître le jeu offensif du club bordelo-béglais avec le départ de Vincent Etcheto, le président a tenu à rassurer :

« Quand Marc Delpoux est parti, on disait qu’il avait mis en place le jeu offensif de l’UBB et que, sans lui, le club allait s’écrouler. Le jeu de l’UBB est toujours, et restera, le même. Parce qu’on a beaucoup de joueurs de grande qualité et qu’un club est une œuvre collective. »


#Laurent Marti

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