Dix jours après avoir lancé notre financement participatif, les dons engagés représentent 18% de la somme totale. C’est bien… mais mathématiquement, loin d’être gagné !
Si on regarde le verre à moitié plein, l’appel lancé sur les réseaux sociaux pour le financement participatif de Rue89 Bordeaux a été partagé des centaines de fois, et été relayé par plusieurs confrères. Ces partages sont toujours accompagnés de commentaires qui ne nous laissent pas insensibles. Ils évoquent la « pluralité de la presse », « indépendante », « de qualité », « plus que nécessaire »… C’est pour nous un signe de soutien qui démontre encore une fois la légitimité et l’intérêt de notre travail.
Si on regarde le verre à moitié vide, les dons engagés jusqu’à ce jour sur Ulule représentent 18% de la somme totale, 10 jours après avoir lancé la campagne et 34 jours avant sa clôture. Mathématiquement, en appliquant la fameuse règle de trois, nous sommes loin du compte.
Car, comme le rappelle le site dans ses 6 principes de bases, il faut intégrer le « tout ou rien ». Pour obtenir le financement, il est impératif d’atteindre « au moins » l’objectif, qui est la somme de 35000 euros. Sans cela, tous les dons engagés seront remboursés.
Il est donc toujours nécessaire de faire tourner l’information, de sensibiliser vos réseaux sur l’avenir de votre média et de relayer son appel pour atteindre son objectif. Notre projet de restructuration est un challenge important dans le paysage économique actuel de la presse, de moins en moins concurrentiel, où les titres indépendants disparaissent où sont rachetés : en France, si on excepte l’AFP et le secteur audiovisuel public, les médias seraient à 95% entre les mains de 7 milliardaires. Il s’agit donc de préserver, d’une part, notre indépendance et, d’autre part, passer un nouveau cap de professionnalisation après plus de deux ans d’existence.
Si nous n’atteignons pas notre objectif ambitieux de 35000 euros, vos dons seront intégralement remboursés, et Rue89 Bordeaux devra s’arrêter. Si nous réussissons, ils pourront être en partie défiscalisés (à hauteur de 66%) pour celles et ceux qui nous demanderont l’attestation nécessaire.
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