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Démission du président d’Invest in Bordeaux, « en désaccord stratégique avec la métropole »

Chargée de prospecter et d’accompagner les entreprises souhaitant s’installer dans l’agglomération, Bordeaux Gironde Investissement (BGI), rebaptisée Invest in Bordeaux, va perdre une partie de ses missions. Son président Alain Cougrand, qui se dit « en désaccord stratégique avec le projet porté par la métropole », a annoncé ce lundi sa démission. Celle-ci intervient quelques jours avant un …

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Chargée de prospecter et d’accompagner les entreprises souhaitant s’installer dans l’agglomération, Bordeaux Gironde Investissement (BGI), rebaptisée Invest in Bordeaux, va perdre une partie de ses missions. Son président Alain Cougrand, qui se dit « en désaccord stratégique avec le projet porté par la métropole », a annoncé ce lundi sa démission.

Celle-ci intervient quelques jours avant un conseil d’administration de l’association, copilotée par la CCI, la région Nouvelle Aquitaine, la mairie et la métropole de Bordeaux, où le mandat d’Alain Cougrand ne sera pas prolongé.

Ce dernier fustige un projet ayant pour origine la baisse des budgets de la métropole, et qui « aura pour conséquence une diminution du budget de BGI de 40% sur 2 ans et le départ prévisible de 30% de l’effectif des collaborateurs ».

L’association compte actuellement 15 salariés, dont les missions seront recentrées sur l’accueil des investisseurs et l’accompagnement à l’implantation. A la métropole seront transférées les compétences de veille et analyse économique, et la promotion de l’économie métropolitaine. La CCI sera elle chargée de la prospection des porteurs de projets à l’international

Alain Cougrand dénonce « le démantèlement de BGI », malgré de bons résultats – doublement des projets implantés entre 2013 et 2016 (de 32 à 75) et des emplois associés (de 650 à 1500).

Alléger le mille-feuilles

C’est selon lui une « décision arbitraire conduite sans concertation avec la direction de BGI ».  Version démentie par la tutelle politique de l’association, où on affirme que le président était prévenu du projet depuis plusieurs mois, sans s’y être opposé jusqu’à l’annonce de sa non reconduction à la présidence.

La décision s’inscrit dans la démarche du Schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation (SRDEII), prévu par la loi NOTRe, et qui doit être voté par Bordeaux Métropole ce vendredi. Il reconnaît notamment la région comme chef de file de la politique économique, et seule à même de verser des subventions aux entreprises.

L’objectif est aussi d’éviter les doublons dans le pilotage de la politique économique, et de réduire les dépenses publiques, d’autant que le département, qui a perdu la compétence économique, se retire du tour de table de BGI, dont la métropole abonde le quart du budget (1,9 million d’euros en 2016). On explique que la mission de BGI d’agence d’accueil des entreprises s’installant dans la région sera « prolongée » et que les agents qui planchent sur les autres compétences pourront être redéployés à la CCI ou à la métropole.


#Bordeaux Gironde Investissement

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