La première adjointe d’Alain Juppé a confirmé ce vendredi qu’elle ne serait pas candidate aux élections législatives en juin 2017. Pourtant investie par Les Républicains dans la deuxième circonscription de Gironde, c’est-à-dire à Bordeaux, Virginie Calmels dit vouloir prévenir tout risque de cumul des mandats. Elle affirme préférer se concentrer sur la mairie de Bordeaux et la métropole, dont elle est vice-présidente en charge de l’attractivité économique.
« Virginie Calmels est une femme tout à fait remarquable, mais s’implanter à Bordeaux, c’est du travail, il m’a fallu des années pour le faire, a déclaré Alain Juppé en marge du conseil de Bordeaux Métropole. Un lien affectif entre un maire et une population se construit au fil des années. »
Après avoir désigné l’ex patronne d’Endemol France comme sa dauphine, le maire de Bordeaux parait vouloir prévenir sa protégée de tout empressement. Lorsqu’Alain Juppé planait dans les sondages avant la primaire, celle-ci s’est peut-être vue calife à la place du calife bien avant la prochaine municipale, en 2020, et sans passer par les urnes.
C’est cette épreuve que la nouvelle venue en politique va désormais devoir réussir. Après son échec aux régionales, Virginie Calmels repousse l’échéance, qui s’annonçait redoutable face à Michèle Delaunay, tombeuse de son mentor en 2007.
Seule représentante juppéiste au comité politique mis sur pied par le vainqueur de la primaire, François Fillon, elle aura sans doute son mot à dire sur le ou la future candidat-e à la députation – Alain Juppé plaide pour la désignation d’une femme, sans avancer de nom.
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