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Menacé d’expulsion, le Squid demande un délai d’un an

Ce vendredi au tribunal d’instance de Bordeaux s’est déroulée l’audience du Squid Centre Social Autogéré, menacé d’expulsion. L’avocat des squatteurs a plaidé un délai d’occupation d’un an pour ce « lieu plein de sens », accueillant « des migrants, des mineurs isolés, des femmes battues, des sans-abris ».

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Menacé d’expulsion, le Squid demande un délai d’un an

C’est un peu de temps gagné. La vingtaine d’habitants du Squid prendra connaissance de la décision du tribunal administratif le 6 avril. Alors que Bordeaux Métropole demande l’expulsion des squatteurs, qui occupent un immeuble près de la gare Saint-Jean, maître Romain Foucard, l’avocat de ces derniers, a plaidé pour un délai de douze mois.

Durant l’audience, il a défendu « un lieu plein de sens » qui accueille « des migrants, des mineurs isolés, des femmes battues, des sans-abris ». Un plaidoyer « à côté du droit légitime » pendant lequel l’avocat a invité la juge « à prendre une décision d’autorité et de courage pour faire durer ce lieu ».

En face, l’avocat de Bordeaux Métropole, propriétaire du bâtiment, a insisté sur l’illégalité de l’occupation, et rappelé que la Métropole l’a inscrit dans le projet Euratlantique, et prévu sa démolition en 2020.

« Ils préfèrent garder des logements vides pendant des années plutôt que de les offrir à des personnes qui en ont besoin », déplore Shirley, une habitante du Squid au sortir du tribunal, où une vingtaine de personnes sont venus soutenir les occupants.


#sans toit ni loi

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