Sandrine Doucet avait obtenu une victoire historique dans cette circonscription bordelaise en juin 2012, bastion de la droite depuis 133 ans et l’invalidation de l’élection d’Auguste Blanqui. Mais elle n’a pas pu défendre son siège lors des dernières législatives pour des raisons de santé.
Membre du parti socialiste depuis 2004 et professeure agrégée d’histoire-géographie, Sandrine Doucet était secrétaire de la section PS Auguste Blanqui de Bordeaux Nord, membre du Conseil National du PS et Secrétaire Nationale du PS « Enseignement supérieur et recherche ». Elle a également été membre de l’équipe de campagne de Benoit Hamon, en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Comme l’a rappelé le communiqué du Parti socialiste, elle était « issue d’une famille très impliquée dans la vie sociale et politique, père syndicaliste, grand-père résistant, arrière-grand-père parmi les premiers adhérents de la SFIO ». Elle s’est impliquée notamment dans l’élaboration de nombreuses lois en lien avec l’éducation nationale, comme l’encadrement de la sélection en master.
Le conseil municipal de Bordeaux a respecté ce lundi une minute de silence en son honneur. Le maire Alain Juppé et Michèle Delaunay, qui siégeait à l’Assemblée nationale en même temps que Sandrine Doucet, ont notamment salué sa mémoire.
« Je suis étreint par une très grande tristesse, a réagi Philippe Dorthe, conseiller régional et départemental socialiste de Bordeaux Maritime, qui l’avait remplacée aux législatives. Je viens de perdre une amie, une camarade et ma sœur de combat depuis plus de 15 ans. »
Ses obsèques auront lieu le 13 février à 9h15 au crématorium de Mérignac.
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