Si on excepte la pluie qui a gâché le pique-nique prévu place Pey-Berland, la première grève des jeunes pour le climat organisée à Bordeaux a fortement mobilisé. Entre 2000 et 5000 collégiens, lycéens et étudiants ont participé au cortège, parti à 10h30 de la place de la Victoire. Un échange s’est déroulé avec Nicolas Florian, le nouveau maire de Bordeaux.
Échanges avec les jeunes mobilisés pour le climat. Ils ont raison, notre responsabilité est immense. Nous devons (ré)agir #FridaysForFuture pic.twitter.com/Yjs6YVvCNs
— Nicolas Florian (@nflorian33) 15 mars 2019
Puis, en début d’après-midi, la manifestation a poursuivi sa route en ville.
Quelques slogans ont fait recette : « Plus chauds, plus chauds, plus chauds que le climat », « et un, et deux, et trois degrés, c’est un crime contre l’humanité », « la planète, tu l’aimes ou tu la quittes », ont infatigablement scandé les manifestants, venus de plusieurs dizaines d’établissements du département – et qui pour certains ont commencé à manifester avant le rendez-vous à la Victoire.
Beaucoup étaient présents avec leurs pancartes faites maison, tentant d’user d’humour pour faire passer un message gravissime, celui d’une génération inquiète pour son avenir sur Terre : « 3° de plus dans nos verres, pas pour la planète », « phoque le réchauffement climatik », « les calottes sont cuites »…
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