Il ne peut pas gagner à tous les coups le maire de Béziers, Robert Ménard, après la série de plaintes déposées au lendemain de son passage le 5 mai 2018 à Saint-André-de-Cubzac pour un débat sur la recomposition des droites.
Dans cette troisième affaire, et suite à l’audience qui s’est tenue le 16 mai, Fabien Robert, premier adjoint modem du maire de Bordeaux, et Aziz Skalli, conseiller municipal LREM, ont été relaxé des accusations de diffamation portées par le Bitterois après la publication par les deux élus d’un communiqué en mai 2018 dénonçant sa politique.
« Injustement attaqué […], le Tribunal correctionnel de Bordeaux vient de rétablir la vérité et mon honneur, a écrit Fabien Robert dans un post facebook. Aucune intimidation ou procédure judiciaire ne m’empêchera de dire mon opposition absolue aux extrémistes et aux populistes. »
Appel ?
Le maire proche de l’extrême droite n’a pas encore fait savoir s’il comptait faire appel. Il est également condamné à verser 1 500 euros à chacun des deux élus aux titres des frais de justice.
Le 15 février dernier, il avait obtenu la condamnation, à 4 mois de prison avec sursis, d’un des hommes qui l’avait agressé physiquement. Ce jour-là, Robert Ménard avait été violemment bousculé, et mis à terre, par plusieurs personnes s’opposant à sa présence en Gironde.
Le 26 avril dernier, Naïma Charaï avait été mise en examen au Tribunal de grande instance après une plainte pour diffamation déposée par le même maire contre l’élue. La déléguée à l’Égalité femmes-hommes et à la lutte contre les discriminations et solidarité au Conseil régional Nouvelle-Aquitaine avait été convoqué après avoir évoqué une condamnation pour provocation à la haine et la discrimination raciale de Robert Ménard omettant la relaxe de celui-ci par la cour d’appel de Paris. L’affaire est en cours.
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