Il avait déclaré devant 250 gilets jaunes réunis qu’il était « tout à fait logique de faire des actions de type guérilla ». Cette phrase du maire de Saint-Yzans-de-Médoc n’avait pas plu à Didier Lallement, alors préfet de Gironde, et il a déposé plainte qui a valu à Segundo Cimbron une convocation par le procureur de la République.
Après une audience le 27 mai dernier devant le tribunal correctionnel de Bordeaux, il vient d’être relaxé. Segundo Cimbron peut s’en réjouir. Il avait déclaré :
« Si j’étais condamné ne serait-ce qu’à un euro symbolique, je ferais appel. Je veux que mon innocence soit reconnue. »
Cette nouvelle redonne le sourire à ses nombreux soutiens gilets jaunes, mais aussi ses administrés :
« L’honnêteté, l’humanité de monsieur Cimbron a vaincu les allégations alambiquées de monsieur le Préfet Lallement » se félicite l’un d’eux.
L’élu médocain, d’origine espagnole, avait plaidé son innocence, reconnaissant qu’ « on ne trouve pas toujours les mots justes » et qu’il aurait « dû préciser ”guérilla sociale” ». Surtout qu’au lendemain de cette réunion le 8 janvier à Moulis, le hall d’entrée de la sous-préfecture de Lesparre Médoc avait été incendié.
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