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Dernier appel des Ford avant la fermeture de l’usine de Blanquefort

Les salariés de Ford sauront le 17 septembre si la cour d’appel de Bordeaux oblige le constructeur américain à revendre son usine de Blanquefort. Après l’audience de ce mardi 6 août, la CGT compte bien maintenir la pression, avec plusieurs évènements prévus à la rentrée, dont une soirée de soutien au Krakatoa. « La cour d’appel …

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Dernier appel des Ford avant la fermeture de l’usine de Blanquefort

Les salariés de Ford sauront le 17 septembre si la cour d’appel de Bordeaux oblige le constructeur américain à revendre son usine de Blanquefort. Après l’audience de ce mardi 6 août, la CGT compte bien maintenir la pression, avec plusieurs évènements prévus à la rentrée, dont une soirée de soutien au Krakatoa.

« La cour d’appel de donne donc du temps pour étudier et juger », veut positiver Philippe Brun, l’avocat de la CGT, à la sortie de l’audience, ce mardi.

La CGT espère une décision judiciaire avant l’envoi des notifications de licenciement, le 1er octobre.  A moins bien sûr que la cour n’imite le tribunal de grande instance, qui le 2 juillet dernier s’est déclaré incompétent à juger une telle affaire relevant selon lui (et selon la défense de Ford) de la justice administrative.

Philippe Poutou à a cour d’appel de Bordeaux (SB/Rue89 Bordeaux)

Dans un copié-collé de l’audience du 4 juin dernier, Maître Brun a plaidé l’abus de droit de propriété de Ford, qui a refusé le projet de reprise de l’usine girondine par Punch, et l’absence de motif économique pour fermer ce site. Il estime qu’en validant le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), « l’Etat n’a pas pour mission de vérifier s’il existe une clause économique ».

Manif le 21 septembre

Pour Maître Dominique Mendy, avocate de Ford, « le tribunal administratif est le seul compétent à contrôler la décision de la Direccte », qui a donné son feu vert au plan social début mars. Sur le fond, elle a justifié le refus du constructeur de céder son usine à Punch, dont le projet n’était selon lui pas viable.

Le groupe belge a d’ailleurs rappelé devant la cour d’appel que son offre n’était plus valable, demandant de ne pas faire droit à la demande de la CGT. Selon Maître Brun, un accord passé entre les syndicats et Punch est toujours d’actualité si la reprise venait à être décidée…

La décision de la cour interviendra quatre jours avant une manifestation unitaire du samedi 21 septembre « contre la fermeture de l’usine, contre les licenciements et la précarité, pour la défense des emplois publics privés ». Le même jour, un concert de solidarité aura lieu le soir même au Krakatoa avec Cali, Bertrand Belin, Radio Elvis, Thomas VDB, Pierre-Emmanuel Barré…

Auparavant, le vendredi 6 septembre, se déroulera  une soirée avec lecture théâtralisée de textes parus dans le livre « Ford Blanquefort – Même pas mort », puis de la musique avec le chanteur HK, à 19h sur le parking du CE de l’usine de Blanquefort.


#usine no futur

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