Ce 24 avril, c’est la journée mondiale des animaux dans les laboratoires. Pour dénoncer la cruauté de l’expérimentation animale, l’association Peta, dédiée à établir et protéger les droits de tous les animaux, a mené une opération virtuelle dans plusieurs grandes villes dans le monde.
« De minuscules militants bravent le confinement pour protester contre l’expérimentation animale » titre le communiqué de presse où on peut lire :
« Les militants ont beau être miniatures, la cause qu’ils défendent est d’envergure. En cette période de confinement, c’est par le biais de petites figurines animales manifestant devant le Palais de la Bourse de Bordeaux que PETA marque la Journée mondiale des animaux dans les laboratoires. »
A Bordeaux, mais aussi Paris, Lille, Strasbourg, Marseille, Toulouse, Londres, Amsterdam, Los Angeles, Washington, New York, Brisbane et Sydney, ce sont un lapin, un hamster, un chien, et une souris qui « manifestent » devant un monument symbolique de la ville.
Pourquoi Bordeaux ?
« Nous avons choisi Bordeaux pour son statut de grande ville, répond à Rue89 Bordeaux une porte-parole de l’organisation. Cette ville est, au même titre que beaucoup d’autres, concernée par la maltraitance des animaux dans ses laboratoires de recherche et d’étude. »
Si des milliards d’animaux font l’objet d’expérimentations dans le monde, la France est troisième plus gros pays utilisateur pour la recherche dans l’Union européenne avec 1,87 million de procédures relevées en 2017 qui impliquent le recours à un animal.
« Tout cela malgré le fait que des études démontrent que 90 % de la recherche fondamentale – dont la grande partie implique des tests sur les animaux – échouent et ne conduisent pas à des traitements pour les humains » ajoute le communiqué où la directrice des programmes internationaux de PETA, Mimi Bekhechi, évoque une « méthode douteuse » qui « provoque des retards et des erreurs ».
Peta préconise l’utilisation de méthodes scientifiquement et éthiquement valables – telles que l’utilisation de cellules et de tissus humains, d’organes sur puce, et de techniques modernes de modélisation par ordinateur – qui permettent de mieux protéger les humains, les animaux et l’environnement.
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