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Les élus évoquent des « craintes » pour Getrag Ford Transmissions à Blanquefort

Un courrier a été adressé au ministre de l’économie, Bruno Lemaire, et à la préfète de Région, Fabienne Buccio, pour les alerter sur un éventuel « copier-coller de ce qui s’est passé pour Ford ». Les élus craignent que la crise de la covid « soit un prétexte » pour un mauvais scénario.

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Les élus évoquent des « craintes » pour Getrag Ford Transmissions à Blanquefort

« La question est une question de ressenti » déclare Véronique Ferreira, maire socialiste de Blanquefort avant le début du conseil métropolitain ce vendredi.

Dans un courrier adressé au ministre de l’économie, Bruno Lemaire, et à la préfète de Région, Fabienne Buccio, signé par le président de région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset ; le président du département de la Gironde, Jean-Luc Gleyze ; le président de Bordeaux Métropole, Alain Anziani, et elle-même, elle évoque « des craintes » pour l’avenir de Getrag Ford Transmissions (GFT) à Blanquefort :

« J’ai peur que nous allions sur un copier-coller direct de ce qui s’est passé pour Ford à Blanquefort. Il y a quelques éléments d’alerte sur le manque d’investissements, sur des changements de direction, sur la baisse du nombre d’effectif et le manque de perspectives, que ce soit pour la fabrication des boites ou sur une éventuelle reconversion. »

« Nous ne voulons pas revivre un autre Ford »

GFT est voisine de l’usine Ford Aquitaine Industries (FAI) fermée depuis un an. Elle est détenue par Ford et par l’entreprise canadienne Magna International spécialisée dans l’équipement automobile. GFT, qui emploie 800 personnes, fabrique également des boites de vitesse pour Ford.

En réaction à la présentation de la maire de Blanquefort, l’élu métropolitain communiste Oliver Escots a fait part d’une « inquiétude forte qui monte de l’usine » après une première alerte lancée par son parti en 2019. Il a précisé que l’usine affiche des « pertes financières et les salariés sont dans le flou ».

« Nous ne voulons pas revivre un autre Ford » a-t-il ajouté précisant que GFT « faisait 550 000 boîtes de vitesses par an contre 400 000 boîtes aujourd’hui ».

Véronique Ferreira a également évoqué « une crainte que la Covid soit un prétexte supplémentaire pour l’accélération de quelque chose qui nous plairait pas. C’est la dernière usine de transmission que nous avons sur la gironde et je pense qu’elle est en danger. Il est inimaginable que les pouvoirs publics ne viennent au secours des salariés ». Secours qui, quelques années plus tôt, n’a pas été à la hauteur des attentes des syndicats ni des salariés de l’usine de Ford Blanquefort.


#ford

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