Il a fallu attendre jeudi dernier pour l’annoncer officiellement : la 9e édition du Festival international du film indépendant de Bordeaux se tiendra du 14 au 19 octobre. Les projections des films se feront selon le protocole imposé aux salles de cinéma (masque obligatoire durant la séance et gel à l’entrée), auquel s’ajoute la fermeture du village Mably, le QG festif du festival.
Les effets de la crise sanitaire se font sentir évidemment sur le budget : 80 000 euros de mécènes en moins. Cette perte est finalement moins importante que ce qui était craint.
« Nous avons trouvé de nouveaux mécènes qui ont tenu à apporter leur soutien, souligne Pauline Reiffers, co-fondatrice du Fifib. Des soutiens aussi bien publics que privés ont voulu que le festival ait lieu dans cette période d’incertitudes. C’est pour nous très encourageant. »
Si le contexte très particulier de cette édition a empêché la venue de certaines équipes de l’étranger, le festival se tiendra tout de même avec de vraies pépites abordant les problématiques environnementales : « Sème le vent » de Danilo Caputo (compétition internationale longs métrages) ou « Rouge » de Farid Bentoumi (compétition française longs métrages), pour ne citer qu’eux.
Le Coup de cœur Rue89 Bordeaux revient à « Gagarine » de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh, deux anciens de Sciences po Bordeaux que rien ne destinait au 7e art. Leur fable poétique, qui raconte le destin d’une cité de la banlieue parisienne condamnée à la démolition, est sélectionnée, après Cannes, pour la compétition française longs métrages du Fifib.
Toutes les informations sont disponibles sur le site du Fifib.
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