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Clap de fin pour le 9e Fifib à Bordeaux, « oasis du cinéma »

Un film de loup garou dans le Lot-et-Garonne, Teddy, de Ludovic Boukherma et Zoran Boukherma, et The last hillbilly, de Diane Sara Bouzgarrou et Thomas Jenkoe (artistes en résidence au Chalet Mauriac) se sont partagés le Grand Prix de la Compétition française longs métrages du 9e Fifib, qui s’est achevé ce lundi 19 octobre. Just …

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Clap de fin pour le 9<sup>e</sup> Fifib à Bordeaux, « oasis du cinéma »

Un film de loup garou dans le Lot-et-Garonne, Teddy, de Ludovic Boukherma et Zoran Boukherma, et The last hillbilly, de Diane Sara Bouzgarrou et Thomas Jenkoe (artistes en résidence au Chalet Mauriac) se sont partagés le Grand Prix de la Compétition française longs métrages du 9e Fifib, qui s’est achevé ce lundi 19 octobre.

Just 6.5 (La loi de Téhéran pour son titre français), polar iranien de Saeed Roustaee, remporte quant à lui le Grand Prix de la Compétition internationale du festival du film indépendant de Bordeaux.

Parmi les autres lauréats figurent La cousinade dans la compétition Contrebande (films autoproduits), et Galperine et Amine Bouhafa pour la musique de Gagarine (film Sélection de Rue89 Bordeaux).

Baume au cœur

Selon la directrice artistique du Fifib, Johanna Caraire, festivaliers et spectateurs, « jamais aussi nombreux », ont fait de Bordeaux une « oasis du cinéma » dans le climat de « tristesse et d’incertitude » causé par les « mesures restrictives », notamment le couvre-feu imposé à 20 millions de français. Et « donné du baume au cœur » aux professionnels du secteur.

La 9e édition du Fifib s’est révélée « exceptionnelle dans un contexte exceptionnel » ajoute Pauline Reiffers, cofondatrice du festival sur la scène de l’UGC, se félicitant que celui-ci soit « passé entre les gouttes », grâce à la « solidarité » de tous.

« Je donnerais deux ans de ma vie pour des moments comme ça, témoigne la chanteuse Lio, membre du jury. Il faut continuer à vouloir se rencontrer, se voir, se toucher. Et pour moi c’était comme une résurrection d’être entourée de gens qui voyaient en moi plus qu’une banane ! »

Rendez-vous en 2021

Parmi ces gens en question, Maïmouna Doucouré, dont le premier long métrage, Mignonnes (produits par les Bordelais de Bien ou Bien) a été la cible aux Etats-Unis d’attaques « ignobles » de la droite américaine. « Ce qui vous est arrivé est une honte », a renchéri ce lundi Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine (qui accorde notamment une bourse de 3000 euros au long métrage lauréat de la compétition française).

« J’ai réalisé Cuties (Mignonnes) et j’en suis fière, a lancé Maïmouna Doucouré. On a une armée puissante, ce qui ne nous tue pas nous rassemble. »

Les organisateurs ont donné rendez-vous pour le 10e anniversaire du Fifib en 2021, si jusque là tout va bien.


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