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Une aide de 40 millions d’euros de l’État pour la relance en Gironde

Collèges, mobilités douces, déploiement de la fibre… ces aides seront versées pour les projets jugés prioritaires.

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Une aide de 40 millions d’euros de l’État pour la relance en Gironde

La Gironde est le premier département de France à conclure avec l’Etat un accord de contractualisation pour la relance économique et sociale, indique ce lundi 7 décembre le président du conseil départemental, Jean-Luc Gleyze. 40 millions d’euros seront versés pour abonder les projets locaux jugés prioritaires.

14 millions d’euros financeront ainsi le plan collèges de la Gironde, pour la rénovation énergétique des bâtiments. C’est relativement peu si on compare aux 640 millions d’euros de ce programme de réhabilitation de 10 établissements et de construction de 12 autres. Mais cette participation de l’Etat, la première à ce Plan Collège, « nous permettra d’éviter de ralentir nos investissements, ou de nous endetter », souligne Jean-Luc Gleyze.

Le futur collège du Pian Médoc (Département de la Gironde/DR)

9 millions d’euros seront aiguillés vers le soutien aux mobilités douces et alternatives : réalisation de pistes cyclables, d’aires de covoiturage et de voies dédiées aux transports collectifs sur les grands axes départementaux.

Du blé pour les maraîchers

5,4 millions iront au déploiement de la fibre en Gironde (plan Haut Méga) et 1,2 million au projet du Domaine de Nodris, qui conjuguent les dimensions culturelle et agricole.

« Les quatre maraîchères et maraîchers sélectionnés devraient s’installer d’ici le début de l’année prochaine, pour des terres qui devraient être opérationnelles en 2022. Leur première ambition sera de servir en produits de qualité et de proximité les collèges du Médoc, et plus si affinité », relève Jean-Luc Gleyze.

Ce dernier relève que ces 40 millions d’euros permettent à l’État « de faire atterrir son plan de relance avec l’aide des collectivités locales, qui apportent 70% des investissements dans le pays ».

Or ces collectivités voient leurs ressources grevées par la crise : la baisse des recettes (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, droits de mutation et taxe d’aménagement) conjuguée notamment à la hausse (de 12 millions) des allocations RSA, se traduisent par un manque à gagner de 100 millions d’euros pour le département de la Gironde, qui abordait ce lundi en séance plénière son débat d’orientation budgétaire 2021.


#aires de covoiturage

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