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Olivier Spécio, métamorphoses d’un territoire intérieur

Pour son exposition « Je vois les animaux qui sortent des bois », Olivier Spécio présente, du mardi 16 mars au vendredi 7 mai, une dizaine d’œuvres grand format, peintures, dessins, gravures, céramiques, une production réalisée durant 10 mois… Ce projet d’exposition est initié par le Service culturel et le Forum des Arts & de la Culture de Talence dans le cadre du Parcours Arts & Sciences #2.

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Olivier Spécio, métamorphoses d’un territoire intérieur

L’exposition « Je vois les animaux qui sortent des bois » par les multiples expressions plastiques qu’elle propose, remue en nous de manière poignante, l’instinct qui nous lie intrinsèquement à l’animal, et plus profondément à notre animalité.

L’exposition propose un parcours sur 2 étages avec des toiles de grandes tailles qui nous renvoient à une confrontation pariétale. Au rez-de-chaussée du Forum des arts, on est aspiré par ces figures sur châssis entoilés de chanvre. On trouve aussi des gravures et au premier étage des séries de dessins aux pastels et une autre au fusain, suspendue, autant de projets et de médiums d’expression, porteurs d’ouverture chez Olivier Spécio.

On découvre également des pièces en céramique installées sur du charbon de bois et qui semblent tour à tour renaître des cendres au fil de notre cheminement.

Au delà du songe, une fugue vitale et inspirante

Olivier Spécio est un artiste protéïforme, trekkeur à ses heures et qui travaille entre Bordeaux et Berlin. Il y a 3 ans, il marchait dans le Cantal à plus de 1900 m d’altitude. La terre était déserte et la nuit tombait. Un renard gris est alors apparu. Aucunement apeuré et comme protégé par le feutre de la nuit, ce renard, dans un jeu d’apprivoisement, lui a tourné autour durant un bon moment.

La scène résonne d’emblée avec l’univers du conte présent dans la pratique picturale de l’artiste mais aussi avec la célèbre performance de Joseph Beuys en 1974. « Coyote » était une action présentée durant une semaine dans une galerie de New York. L’artiste avait ainsi vécu enfermé durant 7 jours avec un coyote. Beuys révélait au travers de cette performance « la possible réconciliation avec un temps où l’homme et l’animal ne faisaient qu’un ».

Dès la première quinzaine du confinement du printemps 2020, et grâce à l’arrêt de la cacophonie humaine, la nature a semblé un temps reprendre ses droits. Les eaux et l’air se sont éclaircis. Nous avons redécouvert le chant des oiseaux et des renards ; des sangliers se sont approchés des zones urbaines.

La présence de l’animal est depuis longtemps ancrée dans la pratique picturale de l’artiste mais la particularité de la conjoncture en vient à relier son imaginaire peuplé de visions fantasmagoriques avec le réel. Olivier Spécio explique :

« Tout est paradoxe et complémentarité : nous sommes en même temps des êtres assujettis à une loi morale et confrontés à la liberté, alors que les animaux sont déterminés par leurs instincts, etc. L’animal représente pour nous une figure d’altérité qui n’a jamais été séparée de nous. »

Lents glissements vers des visions hypnotiques

Ce loup errant, divaguant dans des non-lieux est une figure récurrente au milieu du bestiaire représenté par Olivier Spécio. Il dit :

« Je n’ai jamais croisé de loup mais ce qu’il incarne est présent dans un territoire plus large dans la littérature comme au cinéma. Ma peinture ne dit rien de plus que ce qui est donné à voir, tout en étant nourrie de ma propre expérience et de mon imaginaire. »

Des grottes paléolithiques ou dans la mythologie, l’animal est omniprésent dans les représentations. Dans la culture occidentale médiévale, deux conceptions divergent : d’une part on l’oppose à l’homme créé à l’image de Dieu et d’autre part on conçoit une parenté entre l’homme et l’animal. Le romantisme par la suite s’est affirmé comme une nouvelle conception du vivant et donc de l’animalité en réaction à une société où l’individu perdait ses repères au sein de la nature alors qu’il s’efforçait de trop la maîtriser. Il s’en suit une manière de considérer la relation d’altérité entre l’humain et le non-humain en une très lente élaboration. L’animal reste ce moi et cet autre intrigant. Dans notre société anthropocentrée, la relation privilégiée à la nature s’impose comme une fugue nécessaire.

L’univers de l’artiste-peintre, graveur et sculpteur, est peuplé de « visions », de figures qui hantent nos imaginaires communs depuis l’enfance. Ses œuvres sont souvent habitées de présences animales issues des mythes, contes et fables d’une culture populaire qui emprunte à la faune sauvage naturelle ou fantastique. Mais chez Olivier Spécio, l’énergie de la facture très « lâchée », caractérisée par l’intensité du traitement révèle, à travers une fougue bien réelle, la présence du vivant. Notre animalité surgit tout à la fois avec brutalité et douceur. L’œil presque humain du chien sur la toile de chanvre nous hypnotise, tandis que son ombre plus menaçante nous terrorise comme l’animal tapi en l’homme, prêt à bondir. Olivier Spécio précise :

« J’aime la douceur mais quand ça grince un peu. Ce sont des glissements d’un état à l’autre. »

La bestialité, entre peur et étrangeté

En entrant dans l’exposition, on est saisit à notre gauche par la lumière d’un jaune curcuma qui irradie ce véritable champ de bataille, un combat entre chiens et loups « Des frères » qui se déchirent, les canines saillantes alors que le temps de notre contemplation tout ce sang qui coule dans nos veines emplies d’une force non maîtrisable est en jeu. L’énergie fulgurante de la toile nous submerge comme dans les grandes scènes de combats dans l’histoire de la peinture, comme dans la Chasse au loups de François Despotes ou même la Chasse aux lions de Delacroix.

« Des frères » – techniques mixtes sur chanvre – Olivier Spécio Photo : V. Champigny

On pense aussi à Actéon, ce chasseur orgueilleux, dans la mythologie grecque, qui transformé en cerf, finira dévoré vivant par ses propres chiens ne le reconnaissant même pas. Dans la partie supérieure de la toile, Olivier Spécio a figuré une main qui désigne le désordre actif et menaçant d’une scène de chasse. Cette main apparaît en très gros plan, comme un clin d’œil au « Garçon mordu par un lézard » de Le Caravage figurant un garçon surpris de la subite morsure de son doigt par un lézard qui sort d’un bouquet.

En traquant notre animalité, c’est notre humanité que questionne Olivier Spécio. La bête nous fait peur aussi parce que nous la rencontrons dans notre propre « nature ».

« Les arbres, c’est bien possible, naissent arbres… les chevaux naissent chevaux, quand bien même ils seraient inutilisables ; mais les hommes, crois-moi, ne naissent point hommes, ils le deviennent par un effort d’invention », Erasme.

Ce combat, c’est aussi celui de l’artiste dans une peinture exigeante. La toile est brute mais au fil des gestes comme un animal qui prépare son nid ou s’ébroue dans un champ d’herbes hautes, la scène prend sa place. Le peintre brasse la toile en une écriture de techniques mixtes, à la fois instinctive et maitrisée. Peu à peu le cœur de la toile est habité de matière, de couleur, d’une vie inextinguible, qui fait support et crée un apprêt au même rythme que la composition. Cette élaboration singulière nous transmet l’énergie de la toile en train de se faire, de se chercher jusqu’à l’emplacement définitif des masses colorées, des rehauts de blanc, de quelques lignes de contours toujours ouvertes. La toile se déploie en une surface de projections de territoires mentaux. Elle n’est plus une fenêtre fermée. Le ton ocre du chanvre brut semble s’étendre et la scène trouver un écho dans le hors-champ. C’est bien là, la frontière du grand-format qui s’étend à l’aune d’une monumentalité englobante.

« L’ombre de l’ombre » – techniques mixtes sur chanvre – Olivier Spécio Photo : V. Champigny

Souvent les animaux d’Olivier Spécio sont représentés avec une ombre, ce qui les installe pleinement dans l’espace et dans le miroir de notre intériorité. L’ombre plus saillante, sauvage à la manière d’un loup surgissant d’une peur nocturne installe un climat où plane ce sentiment d’ « inquiétante étrangeté » (Unheimlichkeit¹), soit ce qui nous était jusqu’ici familier, domestique, devient soudainement étrange. Et cet état fait écho à notre place dans le monde comme tel.

L’écrit, le chuchotement et l’inouï

Dans l’exposition, les gestes se superposent, les lignes se chevauchent comme une succession de conversations dont nous percevrions les bribes sur un même temps, un même espace. Au rez-de-chaussée, l’artiste nous accueille en performant une lecture de texte. Olivier Spécio écrit et guide notre imaginaire à franchir un passage.

« J’ai d’abord commencé à penser les choses avec les mots, à écrire. Je crois que j’écris depuis plus longtemps que je ne peins. Pour peindre, j’ai besoin d’écrire. l’idée vient, le geste vient et passe par le mot. »

Dans le rythme d’un travail protéiforme, la peinture, la céramique, le dessin, l’écriture sont pour lui un ensemble de gestes qui vont au même endroit dans une alternance de conscience et de lâcher-prise. Le texte véhicule la complexité et convoque les images tout à la fois dans sa démarche d’artiste chercheur que d’artiste enseignant.

L’artiste crée un territoire qui le rapproche de l’animal et où à chaque fois, il réinvente le langage. C’est une écriture aux aguets, rythmée par la marche. Elle est empreinte d’une poésie née d’un perpétuel état d’émerveillement de la beauté de la rencontre avec l’animal qui nous apprend sur nous-mêmes.

« Ce qui est au-dehors nous ne le connaissons que par les yeux de l’animal. Car dès l’enfance on nous retourne et nous contraint à voir l’envers, les apparences, non l’ouvert, qui dans la vue de l’animal est si profond. » Rainer Maria Rilke, Huitième élégie de Duino.

Le second étage propose d’emblée un ensemble, une expérience kinesthésique qui nous conduit plus directement à ressentir qu’à comprendre. Une bande sonore diffuse en continu un texte lu par l’artiste. C’est une lecture ponctuée de silences où l’on oscille entre introspection et états d’une conscience du récit fragmenté qui est en train de se jouer. Il y a dans l’inouï, dans le silence qui retombe la possibilité d’une présence, d’un étant qui renaît sans cesse d’un néant.

L’animalité comme figure d’altérité

Dans le passage « À poil devant un chat » issu du texte « L’animal que donc je suis »² de Jacques Derrida où il décrit son chat qui le voit sortir nu de sa salle de bain. Celui-ci ne semble pas surpris, mais Derrida exprime sa gêne. L’animal est une vraie présence sensible qui fait repenser notre cohabitation en réciprocité avec l’étonnement du ressenti de cette lignée commune dans la rencontre des regards. Plus récemment, c’est Geoffroy Delorme, photographe et écrivain, qui raconte dans « L’homme-chevreuil » son immersion en forêt dans l’Eure à vivre avec des cervidés durant sept années.

Olivier Spécio révèle aussi un souvenir dans Point 1015³ :

« Quand j’étais gamin, il m’est arrivé quelque chose qui d’une certaine façon, m’a poussé à aller dans cet univers-là, le milieu de la création. Je devais avoir 9 ans. Je me suis aventuré sur un lac gelé et la glace a craqué sous mes pas. Pendant que j’essayais de me sortir du lac, il y avait un renard sur la rive, qui regardait la scène… La nature pouvait m’avaler. J’ai failli me noyer. »

Cette expérience fut pour lui une prise de conscience de l’instinct de survie au même titre que l’animal sur la rive dans son quotidien. C’est une expérience empathique double qui fait que la présence animale reste un étonnement, une sidération.

« Hors champ #2 » – céramique, charbon – Olivier Spécio Photo : V. Champigny

Les sculptures en céramique (cuites dans les ateliers de l’association LaSSSo) et installées comme des corps luisants étendus au sol, semblant tout juste sortir de l’eau, nous confronte aussi à la présence, à la brillance des regards. Elles sont la part animale et à demi humaine articulées dans un être au corps hybride qui s’étiole en cendre. La gueule de l’animal surgit à nos pieds. Sa présence, son regard est une épiphanie. Pour Emmanuel Lévinas⁴ :

« La manifestation du visage est le premier discours. Parler, c’est avant toutes choses cette façon de venir de derrière son apparence, de derrière sa forme, une ouverture dans l’ouverture. »

Monstruosité et visagéïté

Vagues états d’ambre x4 – fusain sur papier – Olivier Spécio Photo : V. Champigny

Ces visages en mouvement qui palpitent, vibrent d’une fraîcheur innocente dans un processus permanent d’hybridation. Tracés au fusain, ils sont animés par un mouvement perpétuel comme dans les chronophotographies de Marey. Les grimaces des enfants se superposent pour franchir les limites de l’espèce humaine, pour s’apprivoiser eux-mêmes aux confins de leur perte. Ce dessin où « le repentir » devient l’essence du jeu, institue une relation originelle sacrée à la présence iconique sans la domestiquer, sans la figer. Ici, l’étrangeté est toute préservée avec pudeur et dans la prise de risque concrète de l’effacement. Pour chacun de ces portraits, Olivier Spécio, par la puissance expressive, cherche l’identité dans la mutation. On pense à l’expérience de Gregor Samsa devenu insecte dans La Métamorphose de Kafka. On pense aussi aux femmes-chien qui aboient dans la peinture Paula Régo.

Dans le chapitre « Visagéïté » de « Milles plateaux »⁵, Deleuze décrit chez Bacon la mutation de la bestialité en monstruosité :

« Bacon est peintre de têtes et non de visages. […] C’est donc un projet très spécial que Bacon poursuit en tant que portraitiste : défaire le visage, retrouver ou faire surgir la tête sous le visage. »

Cet univers Lynchéen qui prend sa source dans notre univers psychique et l’artiste agit dans la même énergie que la scène qui est en train de se jouer devant lui. Olivier Spécio nous permet d’apprivoiser notre animalité.

Nuit, passage et mutation

Les figures animales d’Olivier Spécio n’ont pas de contexte hormis la toile, le papier, le support de création. Si ses créatures ne sortent d’aucun paysage particulier à part des bois comme nous le suggère le titre, elles sont souvent issues des profondeurs de la nuit. Deux peintures noires où les personnages semblent sortir d’une « nuit claire du néant », oxymore cher à Heidegger.

Comme le charbon, le fusain aussi sort du bois après transformation. Olivier Spécio fabrique ses fusains en brûlant du frêne. Dans ses peintures, il n’y a ni vent ni bourrasques, à part l’énergie intrinsèque des corps. Les personnages ont souvent les yeux fermés, paisibles, envahis par un masque intérieur de contemplation, dans un rapport d’émerveillement, de paix et de recueillement avec l’animal. Ils s’évadent pour mieux se perdre, pour se trouver dans un espace infini comme la nuit, ce territoire interne qu’on transporte avec nous.

Le fusain et le charbon noir, mat, obscur au sol, épars avec les céramiques laisse imaginer des braises semi-éteintes encore fumantes. C’est une animalité introspective qui surgit d’une nuit intérieure. Si « la nuit remue »⁶, c’est notre tempérament, notre présence qui sont indirectement questionnés, notre caractère prédateur, notre empreinte qui sont mis en abîme dans la représentation.

Olivier Spécio travaille depuis quelques années à une série photographique intitulée « Outside », qui documente ses actions de « marquage en forêt ». Il trace au fusain « des animaux qui sortent du bois », c’est-à-dire des paréidolies qui émanent de l’arbre, d’un morceau de bois ou d’une pierre. Cette forme poétique en interaction avec la nature est une invitation à repenser l’écoute des lieux que l’on traverse, qui nous accueillent.

Variations – pastel sec sur papier – Olivier Spécio Photo : V. Champigny

« Je vois les animaux qui sortent des bois » est plus qu’une exposition, c’est une expérience englobante des sens. Le corpus d’œuvres présentées incarne une densité métaphysique qui fait partie de l’histoire de l’être. Cette expérience questionne une dualité en nous, comme dans la lecture du Loup des steppes. L’exposition demeure pour le visiteur une reconstruction d’espaces de liberté en soi, dans les champs plastique, pictural, littéraire, mais aussi philosophique.

Ce titre si singulier (une phrase entière avec une proposition conjuguée au présent) introduit l’étendue poétique en continu comme une source d’inspiration inépuisable qui résonne en nous par paronomases⁷. Les animaux n’en finissent pas de sortir du bois. Je vois les animaux sortir de moi. Je vois les animaux si fort en bois. Je noie les maux avec émoi…

Hölderlin écrit : « Mais poétiquement. L’homme habite sur cette terre. » Olivier Spécio nous inclut dans cette tension globalisante qui unit la présence du vivant tendre, sensible et soulevé par ses songes au contact de l’inquiétante étrangeté parfois cruelle et bestiale. En parcourant son œuvre, sa démarche qui peu à peu constitue la création de cette humanité/animalité chimérique complexe, il nous invite à nous re-situer vers une autre renaissance collective.

Une médiation artistique dans les écoles élémentaires

La visite de l’exposition d’Olivier Spécio au Forum des arts n’est pas autorisée en raison de la crise sanitaire. Elle est néanmoins possible et organisée sur rendez-vous pour le grand public. Pour les classes, l’exposition reste virtuelle tout en étant un support de travail pour les enseignants. À l’occasion de cette deuxième édition du parcours Arts et Sciences, l’exposition « Je vois les animaux qui sortent des bois » est proposée par l’artiste et l’animation jeune public « Instinct ». Dans ce cadre, Agathe Daymand, médiatrice scientifique du service culturel de la ville de Talence a conçu, sur le thème des sociétés animales, un parcours et des mallettes pédagogiques pour les jeunes enfants de 7 à 12 ans.

Céline Chevrier, médiatrice culturelle à la Ville de Talence Photo : Bruno Cuggia

L’artiste a également mis à disposition d’autres œuvres, que celles de l’exposition, choisies par Céline Chevrier, médiatrice culturelle pour leur diffusion auprès des établissements scolaires. Si le dispositif ne permet pas aux enfants d’explorer l’approche immersive de l’exposition, le fait d’apporter des peintures, des céramiques au sein même de la classe demeure un véritable événement qui permet de prendre tout le temps nécessaire au contact de l’œuvre.

Céline Chevrier explique, enthousiaste :

« C’est un temps d’échange intense qui permet de stimuler les émotions, la parole et de générer de l’interaction. Les enseignants sont souvent surpris car ce sont en général les enfants qui habituellement prennent peu la parole, qui dans ce moment de partage trouvent les mots pour dire ce qu’ils ressentent. Outre permettre ce plaisir de la contemplation et sensibiliser à une approche esthétique pour étayer leurs propos, mon travail consiste notamment à donner confiance à la singularité de leurs interprétations. »

Le travail d’Olivier Spécio, fort d’un univers hybride est riche tant par son intensité expressionniste que par la multitude de détails que l’on perçoit en plusieurs lectures où dans la remémoration de ses œuvres.


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