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Autoroute Bordeaux-Arcachon : vers un débat public sur la mise à 2X3 voies

Le projet d’aménagement à 2×3 voies de l’A63 entre Salles et Bordeaux est confié à la commission nationale du débat public, annonce ce lundi la préfecture de la Gironde. Sur la table depuis 2009, le projet divise notamment Bordeaux Métropole, mais aussi des élus du Bassin et du Val de l’Eyre, opposés à la mise en place d’un péage pour financer le projet.

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Autoroute Bordeaux-Arcachon : vers un débat public sur la mise à 2X3 voies

Une « réunion de concertation avec les parlementaires, les représentants des collectivités concernées et les chambres consulaires » s’est donc tenue ce lundi 3 septembre à l’initiative de la préfecture, pour évoquer le projet d’élargissement de l’autoroute entre Salles et Bordeaux.

« L’objectif était de présenter les évolutions des scénarios de mise à 2×3 voies complète par le biais d’une mise à péage, mais aussi un scénario alternatif, sur financement public, d’une mise à 2×3 voies partielle de l’A63 dans sa partie la plus proche de la rocade bordelaise », signale la préfecture dans un communiqué

L’État souhaite désengorger cet axe en aménageant une 2×3 voies l’A63 entre la rocade bordelaise et Salles (soit un tronçon de 35 kilomètres), et en passant la voie rapide vers Arcachon (A660) sous statut d’autoroute. Le financement serait assuré par la mise en place d’un péage.

Sortie 23 de l’A63 Photo : Simon Kempf/Wikipedia/CC

Dossier prochainement transmis à la CNDP

La préfecture compte saisir la Commission nationale du débat public (CNDP). Un dossier devrait être « transmis à l’automne ». En fonction de l’avis de la CNDP, la consultation se fera sous la forme d’un « débat public » ou d’une « concertation avec garants ».

En mars dernier, Bordeaux Métropole s’était opposée à ce projet de réaménagement routier, estimé à 300 millions d’euros. Les élus ne souhaitent pas que les habitants de la Métropole aient à assumer le coût d’un péage, estimant que le financement de cet aménagement revient à l’État. Certains d’entre eux redoutent en outre l’effet « aspirateur à voitures » que ne manque pas de provoquer tout projet de ce type.


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