Cette sécurité sociale alimentaire girondine – dont le budget global, les contours précis, et le calendrier de mise en place ne sont pas encore arrêtés –, devrait s’ajouter aux dons de la Banque alimentaire. Elle sera proposée aux jeunes étudiants précaires, personnes âgées isolées, sans-domicile… qui recourent aux distributions de cette association.
Cette aide pourrait prendre la forme de chèques alimentaires permettant de se fournir dans certains réseaux comme les épiceries solidaires. Cela compléterait ainsi « une offre pas toujours qualitative, souvent issue des invendus de la grande distribution », relève Jean-Luc Gleyze, président du conseil départemental de la Gironde.
Le Département souhaite également favoriser par ce biais l’achat de produits locaux, dont il entend accroître l’offre via le déploiement de nouvelles fermes départementales, après celle créée à Nodris.
Vers une mutuelle départementale solidaire
Jean-Luc Gleyze a également fait part de la création prochaine d’une mutuelle de santé solidaire départementale, afin de proposer « un remboursement des soins à ceux qui en ont le plus besoin et au coût le plus bas possible ».
Certaines collectivités locales, notamment en Gironde, ont mis en place de tels systèmes, et le Département mène une analyse comparative des offres existantes pour dupliquer le modèle « le plus abouti possible », en s’appuyant sur une société mutualiste. Le projet pourrait aboutir d’ici la fin 2022.
Chaque année, le président du Conseil départemental souhaite désormais faire avancer « une grande cause » : c’est « la participation citoyenne » qui a été choisie comme thème pour cette année électorale, avec plusieurs évènements dédiés, dont des assises départementales le 29 mars prochain.
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