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Présidentielle 2022 : Agriculture et villages, quelle qualité de vie à la campagne ?

Podcast Dialogues de campagne – Tout au long de la campagne de l’élection présidentielle 2022, les trois Rue89 locaux (Lyon, Bordeaux et Strasbourg) font se rencontrer et débattre des citoyen·es sur des thèmes de société. Troisième épisode à Schnersheim dans le Bas-Rhin, autour du cadre de vie dans un village agricole.

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Présidentielle 2022 : Agriculture et villages, quelle qualité de vie à la campagne ?

Peut-on encore discuter de politique sans s’invectiver ? C’est le pari de nos trois rédactions locales, après ce début de campagne d’une élection présidentielle sous tension, où les invectives sur les plateaux des chaînes d’informations semblent servir de métronome.

De l’Aquitaine à l’Alsace, en passant par le Rhône, nous réunissons des Français qui semblent opposés par leurs idées et voteront sûrement différemment le 10 avril 2022. Objectif : susciter l’échange, repérer où se situent les différences et s’écouter, voire se comprendre.

« Présidentielles 2022 : Dialogues de campagne » est un podcast de Rue89 Bordeaux, Rue89 Lyon et Rue89 Strasbourg à retrouver un vendredi sur deux jusqu’au premier tour de l’élection présidentielle.

Un agriculteur et une « rurbaine » débattent cadre vie et fermes-usines

Jean-François Vieling, agriculteur, et Marie-Odile Guth, tous deux résidents de Schnersheim Photo : JFG/Rue89 Strasbourg/cc

Troisième épisode à Schnersheim, un village d’Alsace. Jean-François Vierling et Marie-Odile Guth se connaissent bien. Le premier est agriculteur, une partie de son exploitation de blé et d’ail est en production biologique. La seconde a emménagé il y a une vingtaine d’années et s’engage pour un meilleur cadre de vie et notamment contre les exploitations de très grande taille. Petite-fille d’agriculteurs, cette commerciale pour un grand groupe médical dit ne plus reconnaître les villages ruraux de son enfance.

Jean-François Vierling lui répond que la « mission nourricière » des agriculteurs a changé, ce qui justifie des exploitations plus grandes et certaines nuisances à la campagne. Pour le retraité, toujours impliqué dans sa ferme, on ne peut pas qualifier les poulaillers et les porcheries géantes « d’usine ». Les deux amis débattent de comment les hommes et femmes politiques peuvent influer sur le développement de l’agriculture et ses répercussions sur l’environnement.

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#dialogues de campagne

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