Exit donc Lime, Cityscoot, Voi et d’autres, puisque sur 11 opérateurs recensés il y a quelques mois par Bordeaux Métropole, celle-ci en a finalement sélectionné six ayant accepté d’entrer dans son « nouveau cadre pour les services de free-floating ».
Il s’agit pour les vélos de Bird, autorisé à déployer 750 VAE (vélo à assistance électrique) et Pony, pour 550 VAE et 200 vélos mécaniques. Dott et TIER pourront chacun proposer 750 trottinettes à assistance électrique. E-Dog et Yego ont le feu vert pour 250 scooters électriques.
« Concrètement cela se traduit par plus de véhicules mis à disposition (+ 750 trottinettes, + 200 vélos et + 100 scooters) et davantage de communes concernées (24 contre uniquement Bordeaux auparavant), indique ce mercredi la métropole dans un communiqué. La mise en service est prévue pour début novembre. »
Stationnement contrôlé
Les lauréats devront en retour se soumettre à quelques obligations, dont la limitation des vitesses de leurs engins et surtout l’emprunt et le dépôt de ceux-ci par le client des emplacements dédiés, source de nombreux conflits d’usage sur la chaussée.
« L’offre se développant, 150 nouveaux emplacements, en plus des 100 existants, seront marqués sur la voirie à Bordeaux, et 250 autres seront créés et répartis sur les 23 nouvelles communes candidates au dispositif », indique la métropole. Celle-ci va mettre en place une « plateforme de contrôle et de suivi afin de vérifier le respect des engagements des utilisateurs et des opérateurs ».
« Démarche unique »
Il s’agit selon la collectivité d’une « démarche unique au plan national, puisqu’elle concerne l’ensemble du l’aire urbaine métropolitaine »… sauf des villes comme Talence ou Blanquefort qui ont en effet refusé de s’associer à cette AMI.
En 2017, lorsque des entreprises ont commencé à se disputer le marché du free-floating, la métropole avait dans un premier temps mis en place en mai 2019 une charte d’engagements à laquelle les opérateurs devaient adhérer notamment afin de libérer l’espace public et limiter le nombre de véhicules.
Cela n’avait pas franchement satisfait tout le monde, mais il n’était pas question de bannir ces services privés. Bordeaux Métropole a voulu « mieux encadrer un service apprécié des habitants et de touristes » et « développer les mobilités douces et alternatives à la voiture ».
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