3 Bordelais sur 4 insatisfaits de la propreté dans les rues : c’est le résultat d’une enquête menée par le groupe d’opposition municipal Renouveau Bordeaux. De mars à mai 2022, un questionnaire a été mis en ligne, mobilisant 1200 participants et recueillant plus de 700 contributions, dont des photos et des témoignages. Dans 6 quartiers sur 8, la première cause d’insatisfaction est la propreté des trottoirs et des caniveaux.
L’enquête relève des mécontentements qui diffèrent selon les quartiers. Ainsi, aux Chartrons, au Grand Parc, au Jardin Public et à Caudéran, c’est la propreté autour des bornes de collectes de verre qui est particulièrement pointé du doigt par les habitants. Les autres sujets d’insatisfaction se concentrent autour du nombre de poubelles de rue, de l’entretien et du désherbage des trottoirs ou du nombre et de la visibilité des bornes cendriers.
« Politique de propreté innovante »
Bien que la collecte des déchets soit une compétence métropolitaine, les élus de Renouveau Bordeaux ont émis six propositions pour « structurer l’ensemble de la politique de propreté », notifiant que la Ville « doit se doter d’une politique de propreté innovante, plus réactive, en proximité, avec un budget conséquent et davantage répressive ».
Parmi les propositions, le groupe d’opposition souhaite une « communication visuelle et impactante », notamment sur le rappel des règles. Selon l’enquête, parmi les « sujets les plus méconnus », figurent la non-connaissance de la possibilité de contacter la mairie pour ramasser les encombrants ou la responsabilité des riverains d’entretenir la propreté et le désherbage devant leurs habitations.
Verbalisation
Dans chaque quartier, Renouveau Bordeaux propose la mise en place de « conseils de quartier de la propreté », qui seraient « présidés par le référent propreté de la mairie de quartier ». Dans une perspective d’amélioration des équipements, suggestion est faite de « reprendre la main sur la compétence propreté au sein du périmètre communal », compétence aujourd’hui mutualisée avec la Métropole.
Enfin, dans un volet répressif, le groupe d’opposition soumet l’idée de la création d’une « brigade mixte d’intervention de la propreté ». Cette dernière serait composée d’Agents de surveillance de la voie publique (ASVP) et d’agents de la propreté, habilités à verbaliser, « y compris par le recours à la vidéo-surveillance ».
« Si zéro déchet est un objectif à moyen terme, zéro déchet par terre doit être l’objectif à court terme » conclut l’analyse de l’étude.
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