Les faits ont d’abord été évoqués sur les murs du campus Carreire à Bordeaux, de l’Agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine et du centre hospitalier Charles-Perrens par une action du collectif Collages féministes Bordeaux. Les messages « Violeur parmi les internes de psychiatrie » ou encore « Un violeur bientôt médecin » ont été collés dans la nuit de dimanche à lundi.
Procédure pénale en cours
Mardi 10 octobre, un interne en psychiatrie a été convoqué à un conseil de discipline, qui s’est tenu à l’ARS Nouvelle-Aquitaine. Dans un communiqué commun, le CHU de Bordeaux, le centre hospitalier Charles Perrens et l’ARS Nouvelle-Aquitaine évoquent des « faits graves », s’étant déroulés « hors de la Gironde », sans en préciser la nature et la date :
« À titre conservatoire et dès la révélation des faits, l’étudiant mis en cause, a été suspendu de toutes ses fonctions et a donc cessé toutes ses activités dans un établissement de santé. Pour information, cet étudiant n’a jamais effectué de stage d’interne au Centre Hospitalier Charles Perrens, ni au CHU de Bordeaux. »
Selon nos informations, les faits se sont produits au centre hospitalier départemental de La Candélie, près d’Agen, il y a quatre mois. La patiente serait mineure. Questionnée, l’ARS Nouvelle-Aquitaine dit ne pouvoir « apporter d’autres éléments » autres que ceux publiés dans le communiqué, une procédure pénale « étant en cours ».
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