Deux brigades fixes seront installées, une au Barp, entre la métropole bordelaise et le Bassin d’Arcachon, et l’autre à Izon, dans le Libournais. Une brigade mobile sera par ailleurs créée à Mios. La préfecture de la Gironde explique ainsi dans un communiqué ces choix, réalisés à l’issue d’une consultation des maires :
« Cette mesure vise à la fois à renforcer le service public de la sécurité dans nos territoires, alors que près de 500 brigades avaient été supprimées au début des années 2000, mais également à adapter le maillage territorial de la gendarmerie aux évolutions de la démographie et de la délinquance. »
Du bleu et de la vidéo
Ces nouvelles brigades « proposeront aux habitants des services publics tels que l’accueil du public, des victimes, la prise de plainte et renforceront la présence des forces de l’ordre sur l’ensemble du territoire », ajoute la préfecture. Elles renforceront les 56 brigades de gendarmerie déjà existantes en Gironde. Leur création doit s’étaler jusqu’en 2027.
Les annonces d’Emmanuel Macron succèdent à celle de Pierre Hurmic la semaine dernière, concernant cette fois la zone police. Le maire a ainsi indiqué le recrutement de 10 agents supplémentaires de police municipale chaque année et la création de brigade de gestion de l’espace public :
« Il faut plus de bleu dans les rues et des policiers qui font de l’ilotage pour offrir aux Bordelaises et Bordelais la sécurité à laquelle ils ont droit », commente le maire lors de sa conférence de rentrée.
La vidéosurveillance semble également s’assouplir pour Pierre Hurmic qui a également annoncé son renforcement pour la sécurité routière et l’installation de 20 nouvelles caméras par an à Bordeaux « sous réserve d’un financement de l’Etat ». Un total de 64 nouvelles caméras a été évoqué par le préfet, mais les discussions se poursuivent sur le niveau de participation de l’Etat – la Ville en espère 80%, la préfecture souligne qu’elle n’en finance usuellement que la moitié.
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