« Logiquement, la décision doit tomber avant le 13 mars », avance Claire Méricq, porte-parole de Greenpeace Bordeaux. L’action menée ce vendredi matin par le groupe local à Bordeaux espère justement « maintenir la pression ».
« On veut empêcher que le projet de forage de huit nouveaux puits de pétrole par l’entreprise Vermilion à La Teste-de-Buch soit accepté par le Préfet. On veut pousser à un peu de courage politique », poursuit la militante.
« Rajouter un problème au problème »
C’est dans le bassin… de l’esplanade Charles-de-Gaulle, à Mériadeck, qu’un derrick est installé (une structure métallique qui supporte le trépan servant à forer les puits de pétrole). A côté, 4 militants de Greenpeace, les jambes dans l’eau, brandissent des banderoles : « Pour un avenir sans pétrole », « Monsieur le Préfet, pas de nouveaux forages sur le Bassin d’Arcachon », « Stop aux énergies fossiles ».
« Il ne faut pas de nouvelles installations de puits de pétrole, poursuit Claire Méricq. Celles qui existent sont déjà de trop pour maintenir de bonnes conditions de vie pour les décennies futures. Si on rajoute une installation, aussi petite quelle soit, c’est rajouter un problème au problème. Chaque baril extrait compte. »
Les militants s’en prennent à Emmanuel Macron, président de la République, et à son gouvernement « qui se vante d’être le premier pour l’écologie », et dénoncent « l’hypocrisie » du discours politique.
« Même si le projet est légal, il ne doit pas se faire », insistent les militants avant de plier bagages au bout d’une demi-heure. Leur action intervient moins de deux semaines après une manifestation qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes à Bordeaux.
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