Après les universités d’Angers et de Paul-Valéry à Montpellier, c’est au tour de l’université Bordeaux-Montaigne d’instaurer un congé menstruel pour les personnes concernées. La décision a été votée et adoptée ce jeudi 7 mars, en Commission de Formation et de la Vie Universitaire (CFVU).
Le congé sera plafonné à 10 jours par année universitaire, soit un jour d’absence par mois. Il sera effectif à compter de la rentrée prochaine. Les absences seront ainsi considérées comme justifiées par le secrétariat de l’université.
Mesure féministe
« Cette absence est établie par le dépôt préalable d’un certificat médical dans l’espace numérique dédié et est considérée comme une absence justifiée pour tout examen, écrit ou oral, ou épreuve de contrôle continu », peut-on lire dans la délibération portant sur le règlement des études.
« C’est le fruit d’une campagne menée depuis plusieurs mois par les élus étudiants [de l’UNEF et de l’UBM NDLR] », résume Yanis Jaillet, secrétaire général de l’Union étudiante Bordeaux :
« C’est une mesure portée par le mouvement féministe. Nous espérons désormais qu’elle soit également instaurée au sein de l’Université de Bordeaux. »
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