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En Gironde, les cantines scolaires ont pris le virage vert au service des petits producteurs

En 2024, la part de produits bio préparés dans la cuisine centrale de Bordeaux-Mérignac, qui sert notamment les cantines scolaires, a atteint les 63%. 24 collèges sont, eux, labellisés Interbio. Alors que moins d’une commune sur cinq respecte les objectifs fixés par la loi Egalim, les collectivités girondines tendent ainsi vers un modèle promouvant l’agriculture locale.

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En Gironde, les cantines scolaires ont pris le virage vert au service des petits producteurs
Pause déjeuner au collège Chambéry à Villenave-d’Ornon

Au collège Fontaines de Monjous, à Gradignan, on s’affaire dans les cuisines dès 5h30. Et pour cause, pas de plats sous-vide à réchauffer. Ici, les fruits et légumes sont frais, la viande (régionale) est cuite à basse température, le fromage (de la région lui aussi) est servi à la coupe. Pas de mayonnaise ou de ketchup industriels, tout est « fait maison ».
Aux côtés de Houda Benbad et de Jéremy Vodougbe, Pierre Helleisen, le chef de cuisine, s’attèle chaque jour à la préparation des près de 630 repas de la pause méridienne. Venu du milieu de la bistronomie, après une carrière au Canada, Pierre Heilleisen est arrivé à Gradignan en 2018. Depuis 2019, le collège Fontaines de Monjous est labellisé « Bio engagé » niveau 3, ce qui signifie que la proportion de bio est au-dessus des 60%.

Dans les clous de la loi Egalim

En Gironde, où 60 000 repas sont servis quotidiennement, un tiers des collèges détiennent ce label remis par l’association Interbio Nouvelle-Aquitaine. Pour le décrocher, la part de produits bio doit être entre 22 et 25%. Cette part augmente de façon constante dans les cantines girondines, dépassant les objectifs fixés par la loi Egalim, selon laquelle les repas doivent comporter au moins 50% de produits « durables et de qualité », dont au moins 20% de bio.

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