Les événements de l’année 2024 qui ont marqué Bordeaux et la Gironde

Les événements de l’année 2024 qui ont marqué Bordeaux et la Gironde
Une femme danse devant une barricade enflammée pendant une manifestation contre l’extrême droite. Bordeaux, le 6 juin 2024.

Les événements de l’année 2024 qui ont marqué Bordeaux et la Gironde

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Les manifestations, les élections législatives, la flamme olympique, les moments forts, les personnalités… La rédaction vous propose une rétrospective en image des moments marquants de l’année 2024.

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Les manifs de l’année

Un mouvement à tiroirs. En décembre 2023 comme en janvier 2024, les agriculteurs se sont mobilisés en Gironde. Avec des revendications allant de la hausse du revenu au refus du Mercosur, la mobilisation paysanne, menée par la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs, s’est illustrée par des actions coup de poing à Bordeaux et dans sa région Photo : WS/Rue89 Bordeaux
Plus d’un an de manifestations. Depuis la semaine qui a suivi le massacre du 7 octobre en Israël et la riposte sanglante de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, un défilé en soutien au peuple palestinien a lieu chaque semaine, à l’initiative du Comité action Palestine de Bordeaux. Des mobilisations se déroulent en parallèle, par le biais d’autres associations Photo : SC/Rue89 Bordeaux
Une rude année pour les Girondins de Bordeaux. Jamais ce club historique n’avait plongé aussi bas : rétrogradation en National 2, des finances exsangues avec un déficit d’exploitation de près de 54 millions d’euros… Si les supporters restent fidèles à leur équipe fétiche, les tensions demeurent vives, même au sein des deux groupes d’ultras, la North Gate et les Ultramarines Photo : TG/Rue89 Bordeaux
2024, une année résolument féministe. Samedi 23 novembre, à deux jours de la journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, près de 5000 personnes sont descendues dans les rues de Bordeaux pour répondre à l’appel de l’AG Féministe Photo : MB/Rue89 Bordeaux
Nombreux sont les enseignants qui sont descendus dans la rue cette année pour manifester contre le Choc des savoirs, une réforme présentée par Gabriel Attal en décembre 2023. Parmi les mesures les plus décriées : les groupes de niveaux. Des opérations « collèges morts » se sont succédé, ponctuées par des manifestations devant le rectorat avec un seul mot d’ordre : « on ne triera pas nos élèves » Photo : MB/Rue89 Bordeaux
Un mouvement contre l’extrême droite : pendant les élections législatives, l’arrivée du Rassemblement national au seuil du pouvoir a provoqué une mobilisation intense. Manifestations spontanées, distributions de tracts et rassemblements militants ont rythmé le printemps des Bordelais Photo : SC/Rue89 Bordeaux
La ligne de train à grande vitesse Bordeaux-Toulouse fait toujours grincer les dents. Après le feu vert de la préfecture de la Haute-Garonne, le 9 février 2024, les premiers travaux d’aménagement ont débuté dans les départements concernés par le tracé. En Gironde, la mobilisation contre la LGV s’est accentuée tout au long de l’année, atteignant son point d’orgue à Lerm-et-Musset avec une manifestation des Soulèvements de le terre, le 12 octobre Photo : SC/Rue89 Bordeaux

Les moments forts de l’année

Une lueur qui restera dans les mémoires. Avant que la France n’accueille les JO durant l’été, la célèbre torche olympique a sillonné le pays, portée par des sportifs, des personnalités ou d’illustres inconnus. À Bordeaux et en Gironde, sous une pluie fine, la flamme a traversé le territoire pendant la journée du 23 mai, jusqu’à la place des Quinconces, où Thierry Marx a allumé le chaudron olympique Photo : SC/Rue89 Bordeaux
Le pont Simone Veil, reliant la rive gauche (côté Bordeaux-Bègles) à la rive droite (côté Floirac), a été achevé et ouvert au public le 6 juillet dernier. Avec 30 000 véhicules attendus par jour et aménagé pour les bus et les vélos, l’édifice imaginé par l’architecte Rem Koolhaas doit également servir de lieu d’accueil pour des événements Photo : WS/Rue89 Bordeaux
Le mercredi 10 avril, Ahmad Saboor Hamraz, armé d’un couteau, a attaqué plusieurs personnes sur les quais de Bordeaux, faisant un mort, Daoud Bouach et un blessé grave, Salah Kharat. Il a été abattu par la police. Deux enquêtes judiciaires ont été ouvertes par le parquet de Bordeaux Photo : SC/Rue89 Bordeaux
Pierre Hurmic s’y était refusé, mais il a fini par céder. Le 12 novembre, le maire écolo Pierre Hurmic a annoncé doter une brigade de la police municipale d’armes létales à Bordeaux. Une « volte-face » qui a provoqué la consternation à gauche, à commencer par son propre camp Photo : WS/Rue89 Bordeaux
En 2024, des enfants dorment toujours dans la rue à Bordeaux. Un collectif formé par des parents d’élèves s’est constitué afin de trouver un logement pour les enfants scolarisés, notamment à l’école du Pas-Saint-Georges. Dans ce secteur, un écolier sur cinq serait, selon eux, sans domicile Photo : SC/Rue89 Bordeaux
Suite à la plainte de plusieurs associations environnementales, le SIBA (Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon), en charge des réseaux d’eaux pluviales et d’assainissement, était visé par un référé pénal environnemental. « La première réponse » du Siba – qui regroupe les 10 communes riveraines du Bassin – a consisté en une demande d’autorisation lui permettant de reverser dans les milieux naturels les trop-pleins de ses bassins de rétention en cas de « pluies inhabituelles »Photo : WS/Rue89 Bordeaux
Un sursis plutôt qu’une victoire ? Après la dissolution de l’Assemblée nationale, deux semaines de mobilisation intense ont marqué les élections législatives anticipées. En Gironde, le Nouveau Front Populaire a fait son effet : plusieurs candidats de gauche ont remporté des sièges, tandis que le Rassemblement national est relégué à la troisième place derrière Ensemble. Côté RN, seule Edwige Diaz, députée de la 11e circonscription de la Gironde, est finalement parvenue jusqu’à l’hémicycle Photo : SC/Rue89 Bordeaux
2024, année des 80 ans de la Libération. À Bordeaux et en Gironde, de nombreuses commémorations se sont tenues en mémoire des victimes de l’Occupation et de la Résistance. Ici, la petite-fille d’Eugène Lisiack, qui a fondé l’association Honneur et Patrie pour rendre hommage à son ancêtre, participe à une cérémonie au camp de Souge Photo : WS/Rue89 Bordeaux
En novembre, deux banderoles interpellant directement les Bordelais ont encadré l’entrée du palais Rohan. Une réponse frontale du maire et de sa majorité au gouvernement Barnier, dont le projet de loi de finances 2025 faisait craindre d’importantes coupes budgétaires sur les collectivités locales Photo : MB/Rue89 Bordeaux

Les rencontres de l’année

Une page s’est tournée à Bordeaux Métropole. Christine Bost, maire d’Eysines, est devenue la première femme à accéder à la présidence de la métropole bordelaise, succédant à Alain Anziani, qui a démissionné en mars en raison de graves problèmes de santé. Le maire de Mérignac reste conseiller métropolitain Photo : SB/Rue89 Bordeaux
On a rencontré Yerim Sy, le « seigneur des nuits bordelaises ». À 65 ans, il a quitté la capitale girondine pour La Sauve, où il dirige un restaurant. Originaire du Sénégal, il a tenu le Chuchumbe puis le Wato Sit, deux hauts lieux bien connus noctambules. Un portrait de notre série « Du monde en Gironde » Photo : VB/Rue89 Bordeaux
À 88 ans, Salem Rja s’est retrouvé du jour au lendemain expulsé de son logement au motif d’un retard de paiement de plusieurs mois de loyer. Le retraité, alors pris dans un imbroglio administratif, était épaulé par l’un de ses voisins et avait pu bénéficier d’une place dans le centre d’hébergement d’Urgence Simone-Noailles Photo : MB/Rue89 Bordeaux
Créée en 2014, la Maison d’Elizabeth est devenue en 2019 un lieu d’accueil de jour pour les plus démunis. Du lundi au jeudi, Elizabeth d’Angèle accueille ses « petits » dans sa bâtisse en pierre donnant sur la place Saint-Martial aux Chartrons ; elle leur offre le couvert et la chaleur d’un vrai foyer. Elle-même rescapée de la rue, la septuagénaire s’est toujours promis de « continuer à aider ceux qui y sont restés » Photo : MB/Rue89 Bordeaux
Un architecte de génie sur le cours Victor-Hugo. En décembre, nous avons rencontré Yuri, un SDF du centre-ville de Bordeaux qui construit des maquettes fantastiques à l’aide de touillettes à café, d’allumettes, de carton et de colle. Connu des habitantes et habitants du quartier pour son talent, il crée ses œuvres sans plan, avec quelques photos… et beaucoup d’imagination Photo : SC/Rue89 Bordeaux
L’année s’est finalement mal terminée. Syndicalistes et salariés du groupe Enedis, Christophe Garcia et Alexandre Truch avaient été acquittés en janvier après un procès pour des coupures de courant réalisées durant la réforme des retraites. Après l’appel du parquet et de l’hôpital Saint-André, affecté par l’une de ces coupures, ils ont été condamnés en décembre à neuf mois de prison avec sursis Photo : SC/Rue89 Bordeaux

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