« Mange un facho, bouffe un Bolloré », inscrit sur le pont Simone-Veil, non loin de l’Arkea Arena (propriété de Bordeaux Métropole, exploitée une filiale de Lagardère, propriété du milliardaire). Tracts distribués en gare Saint-Jean, près des Relay (détenus par Lagardère), dans lesquels « sont écoulés les livres de Jordan Bardella, de Philippe de Villiers (édités chez Fayard, une maison du groupe) et le Journal du dimanche ». Banderole « criminel climatique, bio incompatible » devant le château Clarisse à Saint-Emilion, dont Vincent Bolloré est actionnaire à 40%.
« Désarmer Bolloré »
Dans le cadre de la campagne nationale « Désarmer Bolloré », initiée par « des mouvements écologistes, anticapitalistes, féministes », dont les Soulèvements de la Terre, plusieurs actions se sont déroulées à Bordeaux et ses environs entre le 29 janvier et le 2 février. Objectif : « faire pression en plusieurs points de l’empire Bolloré, vecteur puissant de la fascisation de la société », indiquent-ils ce lundi dans un communiqué :
« Cette liberté d’expression témoigne de la diversité idéologique de notre pays ne se résumant pas au fascisme comme tentent de nous le faire croire les médias de Bolloré, et consorts, qui banalisent les violences discriminatoires, ignorent la crise climatique et font diversion en surestimant démesurément les problématiques d’immigration et d’insécurité. »
Bardella en Gironde
Le samedi 1er février, le rideau du local du Rassemblement national, sur le boulevard Georges-V à Bordeaux, a également été tagué avec l’inscription « Anti Bolloré » et un collage « Bolloré fascise la France ». A Sud Ouest, le parti lepéniste annonce avoir porté plainte.
Les militants rappellent dans un communiqué que les médias (CNews, C8, le JDD…) sont « le porte voix des idées fascistes et réactionnaires », et des représentants de l’extrême droite. Ils indiquent dans ce même texte qu’une dizaine d’entre eux ont été « embarqués » par les forces de l’ordre peu après cette action, alors qu’ils participaient à la déambulation d’une fanfare et « ont été vite relâchés ».
« Pas sûr que la venue prochaine de Bardella à la Teste-de-Buch se passe dans les meilleures conditions », préviennent les organisateurs de cette campagne. Le président du RN y est attendu ce vendredi 7 février pour une séance de dédicace à l’hippodrome.
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