« Pour le retour à la semaine de 4 jours » : des enseignants des écoles primaires de Bègles, Lormont et Mérignac réclament à nouveau l’abandon de la semaine de 4 jours et demi, toujours en vigueur dans ces trois communes de l’agglomération bordelaise. Une mobilisation qui fait suite à un premier mouvement, au printemps 2024.
Cette nouvelle journée d’action, impulsée par l’intersyndicale CGT Éduc’action, FSU-SNUipp et SNUDI-FO, a débuté devant les mairies des municipalités concernées, avant de converger en milieu d’après-midi devant les locaux de la DSDEN 33 (Direction des services départementaux de l’Éducation nationale).
Equité
Instaurée par la réforme des rythmes scolaires (décret Peillon) de 2013, la semaine de 4,5 jours visait à « mieux respecter les rythmes biologiques des enfants ». Cette réforme a finalement été largement remise en cause après la victoire d’Emmanuel Macron en 2017, lorsque Jean-Michel Blanquer, nouveau ministre de l’éducation, a autorisé les communes à revenir à 4 jours.
Aujourd’hui, la très grande majorité des villes françaises a opté pour ce rythme : dès la rentrée 2018, 87 % des communes ont fait le choix de revenir à la semaine de 4 jours. C’est l’option suivie notamment à Bordeaux et dans la majorité des 28 communes de la métropole.
Trois d’entre elles ont préféré garder les 4,5 jours, après consultation des parents. Pour les enseignants mobilisés de Bègles, Lormont et Mérignac, revenir à 4 jours serait une mesure « d’équité » avec les autres communes de l’agglomération bordelaise. Ils déplorent la fatigue occasionnée par ce système ainsi qu’une surcharge de travail :

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