D’un investissement estimé entre 100 à 120 millions d’euros, le chantier de cette future galerie commerciale à ciel ouvert, en plein centre-ville, est « avancé à 85% ».
La location de ses espaces est bouclée à près de 90%, indiquent les responsables de Redevco, une foncière hollandaise, propriétaire des magasins C&A et de 7 milliard d’euros d’actifs en Europe, dont un milliard dans les centres commerciaux en France.
La Promenade Sainte-Catherine va être dirigée par Vincent Mauvage, qui était à la tête des Hangars des Quais à Bordeaux entre 2004 et 2007. Il gérait jusqu’à présent les Allées Provençales, à Aix-en-Provence (également propriété de Redevco).
Le pâté d’immeubles entre les rues Sainte-Catherine et Porte Dijeaux, qui abritait les imprimeries du journal Sud-Ouest, va réunir 19000 m2 de commerces, soit 34 boutiques, et 100 logements – vendus par Redevco à Nexity.
Rue fermée de 23h à 8h
L’ensemble s’organise autour d’une rue privatisée – elle sera fermée au public de 23h à 8h – et d’un « totem » monumental illuminé la nuit, qui accueillera notamment un Lego Store. Bref, un bâtiment « iconique », et un « flagship store » en plein dans la « target », selon les termes de Thierry Cahierre, managing director de Redevco, et amateur d’anglicismes.
Le lieu de vie du projet sera sa place centrale, avec une fontaine en cours de construction, de la végétation et les terrasses des enseignes alimentaires (Mac Do, Monop’, Starbuck…).
« Les visiteurs auront l’impression de se balader dans un nouveau quartier, ouvert mais privée, donc avec une gestion plus fine qu’un centre commercial, explique Vincent Mauvage. Il fera partie intégrante du centre-ville, que nous voulons rendre encore plus attractif, grâce à des services pas forcément disponibles dans les grandes artères commerçantes voisines – des toilettes, de la sécurité… »
Plus de 300 salariés dans la Promenade
Redevco laissera les commerces libres d’ouvrir ou non le dimanche, indiquent par ailleurs ses dirigeants.
La foncière néerlandaise souligne son intention d’être à Bordeaux pour « au moins 30 ans », selon Thierry Cahierre :
« Nous n’avons pas voulu spéculer en créant des petites boutiques, dont les loyers sont plus élevés, mais être présent sur le long terme à travers des magasins de moyennes surfaces, qui manquaient dans le centre ville. Les enseignes de cette taille sont celles qui durent et elles ont besoin d’espace pour théâtraliser leurs produits, et créer du rêe, sachant que le choix et la quantité peut ensuite se trouver sur internet. »
300 à 350 personnes devraient in fine travailler dans la Promenade Sainte-Catherine.
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