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Ce n’est pas rien, la création d’un nouveau media. Surtout de nos jours ! Selon l’AFP, 2013 aura été une année noire pour toute la presse française, un déclin que les développements numériques ne compensent pas. Les ventes reculent. La diffusion de grands quotidiens nationaux français baisse. Certains résistent avec de légères baisses de vente, …

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Ce n’est pas rien, la création d’un nouveau media. Surtout de nos jours !

Selon l’AFP, 2013 aura été une année noire pour toute la presse française, un déclin que les développements numériques ne compensent pas.

Les ventes reculent. La diffusion de grands quotidiens nationaux français baisse. Certains résistent avec de légères baisses de vente, d’autres encaissent des chutes alarmantes.
Avec la crise, les annonceurs se font rares et les recettes publicitaires diminuent.

Résultat : des déficits généralisés.

Alors les cessions s’accélèrent, parfois dans l’urgence, par des propriétaires plus soucieux pour certains d’équilibre budgétaire que de pluralisme. La recherche d’investisseurs s’intensifie, voire de repreneurs.

Les rédactions rétrécissent encore. Des postes de journalistes disparaissent, des emplois sont supprimés, des salaires sont revus à la baisse pour ne pas licencier.

Cherchant des recettes tous azimuts, journaux et magazines développent leurs éditions numériques pour tablettes, lancent des lettres confidentielles, misent sur la partie payante de leurs sites ou proposent des services en ligne, parfois éloignés de leur cœur de métier.

Les ventes d’éditions numériques des journaux ont bondi de 40% cette année mais représentent moins de 3% des recettes du « print ». Les sites des journaux rapportent peu et ne compensent pas la baisse des revenus du papier.

Il faut comprendre que même le numérique n’apporte rien à l’économie de la presse, à une époque où la société et l’économie sont en pleine transition.

Il faut comprendre aussi que l’attrait du support papier défendu dans Le Monde, par David A. L. Levy, directeur du Reuters Institute for the Study of Journalism (université d’Oxford), y compris comme alternative aux écrans sur lesquels nous passons un temps croissant, cet attrait donc, ne suffira pas non plus pour soutenir l’économie de la presse.

Et nous, nous arrivons la bouche en fleur, avec ce nouveau site d’information locale : Rue89 Bordeaux.

Parfaitement ! Nous aurions souhaité un meilleur contexte pour affirmer notre modèle économique, mais nous avons un autre cheval de bataille : le modèle participatif et social.

Le projet journalistique de Rue89 est fondé sur les « trois voix » : journalistes, experts, internautes. Il prend corps avec un travail de journalistes mais aussi avec des synthèses de recherche et des témoignages de lecteurs. Il s’agit d’une « coproduction de l’information ».

Par ce biais, nous défendons un nouveau type d’information. Le sommaire n’est plus contraint par l’actualité. Il sera fait par nos choix et les vôtres. Il sera fait par les sujets qui nous préoccupent et défini par la société qui nous entoure. Ces choix seront votre identité et la nôtre.

Autour de cette vision de la société que nous allons partager, nous avons mobilisé une dizaine de journalistes. Nous avons également reçu des tribunes sur des sujets sensibles et des témoignages bouleversants. Signes que ce projet a toute sa place dans le paysage bordelais et que son ouverture à votre expression est une source inestimable de partage.

Tout cela fait que nous sommes prêts. Nous y sommes. Enter !


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