Le prologue passé, à Deauville, l’heure pour les figaristes est au repos avant le jour J, dimanche prochain.
J-2 donc.
Mercredi, à 17h, on a eu le droit à un briefing pour les bizuths. J’en étais ! Au programme de la journée par ailleurs : entraînements sportifs, analyse météo, discussions et échanges techniques sur le fonctionnement de certains skippers.
Hier, jeudi, je suis intervenu auprès d’une dizaine d’élèves de CM1 venus échanger au sujet de la vie à bord. Ils ont, avant toute chose, posé une question très préoccupante : comment faire quand le bateau coule?
En toute sérénité, j’ai répondu que lorsque les conditions se montrent extrêmes, on évite de sortir en mer, et au cas où il y ait un risque que le bateau coule vraiment, il existe un radeau de survie détachable dans lequel le skipper peut se réfugier en attendant l’arrivée des secours.
Les élèves ont eu droit à la visite du bateau, une furtive immersion dans le monde sommaire du marin, un espace confiné dans lequel chaque centimètre carré compte. À l’intérieur : une bannette pour dormir, la table à carte et l’ordinateur. Sur le pont : le roof, le cockpit, les drisses et écoutes de voiles, la barre et ce fameux radeau de survie. 1h30 d’échange à propos de l’univers solitaire et un moment sympa !
J’ai également participé à une course de stand-up paddle entre skippers, course que j’ai remportée ! Je participe à la finale aujourd’hui vendredi.
Quelques obligations techniques ponctuent les journées des skippers et ce matin un contrôle du matériel de sécurité : VHF, feux de navigation, balise AIS, balise sarsat, contrôle OK !
Dans le port de Deauville, les journées sont bien remplies et la moindre minute libre est mise à profit pour la préparation de la navigation vers Plymouth, première des 4 étapes !
Chargement des commentaires…