Avec l’été, les vacances : temps des enfants.
Avec les miens, j’ai choisi de longer pendant quelques jours un canal breton. A vélo. En 1998, j’avais traversé la France entre Dunkerque et Perpignan avec ce moyen de locomotion. Je voulais parcourir le Méridien de Paris avant qu’il ne soit matérialisé par les plantations d’arbres de Paul Chemetov. Cela m’avait notamment permis de vérifier qu’en dépit son comportement exemplaire, je n’éprouvais aucune empathie pour ma monture. Ce en quoi j’avais la nette impression d’être fort différent des innombrables cyclistes croisés sur ma route.
Mes premiers entrainements sur la Garonne me laissent entrevoir qu’il pourrait en aller tout autrement pour mes kayaks. D’avoir assisté à leur naissance n’y est évidemment pas étranger. Non plus que le plaisir nautique et esthétique que j’ai aussitôt ressenti en navigant à leur bord. j’y suis déjà suffisamment attaché pour imaginer un destin commun après l’aventure. Il faudrait beaucoup de déboires et de désaccords en chemin pour que je sois conduit à reproduire le forfait, piteusement avoué par Stevenson, dans sa deuxième préface : l’abandon pur et simple de la Cigarette et de l’Arethuse.
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En collaboration
avec La Machine à Lire
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« Stevenson en kayak »
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