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Cinq sports de ouf à pratiquer à Bordeaux

C’est la rentrée et vous ne savez toujours pas quel sport choisir pour vous ou vos enfants ? Rue89 Bordeaux vous a préparé une sélection de cinq sports originaux qui vous changeront des éternels foot, basket ou rugby et qui percent dans le paysage sportif bordelais. Un petit tour d’échauffement.

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Cinq sports de ouf à pratiquer à Bordeaux

Un tournoi international de hardcourt bike-polo à Darwin le 23 et 24 septembre (WS/Rue89 Bordeaux)
Un tournoi international de hardcourt bike-polo à Darwin le 23 et 24 septembre (WS/Rue89 Bordeaux)

Le rugby subaquatique

Rugby subaquatique (DR)
Rugby subaquatique (DR)

Tout nouveau, tout beau, ce sport créé en Allemagne a fait son apparition en France en mars dernier, plus précisément à l’université de Bordeaux. Hormis sur le campus, les possibilités pour le pratiquer sont pour l’instant très limitées. C’est à la piscine universitaire de Talence que 20 à 30 personnes ont donc eu le privilège de participer aux débuts historiques de ce sport en France.

L’étudiante à l’origine de son introduction à Bordeaux – Anaïs Vauchaussade de Caumont – souhaite reconduire ce projet né à la fac mais c’est l’université qui décidera s’il le sera ou pas à la rentrée prochaine. Elle souhaiterait également créer dès que possible un club à Bordeaux et recherche d’ailleurs activement une piscine susceptible d’accueillir les entrainements. Comme son nom l’indique, le rugby subaquatique se pratique sous l’eau mais n’a, à vrai dire, pas grand-chose à voir avec le rugby tel qu’il se pratique dans les stades.

« C’est un sport de contacts certes mais qui est atténué par l’eau avec des sensations qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Aucune pression ne s’exerce sur les muscles ou les tendons. Il se pratique en silence et il oblige à avoir une lecture des corps et une connaissance des autres », commente la jeune femme.

  • Les règles du jeu : deux équipes de six joueurs s’affrontent durant deux mi-temps de 15 minutes chacune. Les parties se déroulent en apnée à une profondeur comprise entre 3,5 et 5 mètres. Le but du jeu est de mettre une balle lestée d’eau salée – pour éviter sa flottaison – dans le panier adverse, fixé au fond de la piscine.

L’ultimate frisbee

Non, ce n’est pas seulement un sport de plage, il se joue aussi sur terrain, en salle et en compétitions nationales et internationales. A Bordeaux, le seul club existant est l’Ultimate 33 tours qui a fusionné avec le Stade bordelais. Créé en 2003, il regroupe aujourd’hui une soixantaine d’adhérents qui se donnent rendez-vous tous les lundis et mercredis au stade Sainte-Germaine au Bouscat.

Après l’organisation du championnat européen l’an dernier à Bordeaux, le club s’est octroyé une pause estivale et n’a donc pas, contrairement aux années précédentes, participé au Quai des Sports cette année. Pour découvrir l’ultimate, le club accueille ceux qui le souhaitent lors des entraînements qui reprennent début septembre. Autre possibilité, le bal des débutants (sic) organisé par le club et qui aura lieu le 5 octobre prochain.

D’après Jérôme Mazet, membre du club bordelais, « c’est un sport relativement physique où il y a beaucoup de course rapide, de changement de direction et de tactique  avec un côté amical et fair-play ».

Dans les compétitions en effet, le prix qui distingue les performances sportives a autant de valeur que celui qui récompense le fair-play d’une équipe. Cet aspect étant une de ses valeurs essentielles, les joueurs doivent d’ailleurs régler eux-mêmes les difficultés d’où l’absence d’arbitre.

  • Les règles du jeu : l’ultimate se joue à deux équipes de sept joueurs chacune sur un terrain de 100 mètres sur 37 dont 18 pour les zones d’en-but à chaque extrémité (6 mètres en salle). Le but est de marquer dans cette zone en attrapant le frisbee. A noter que le fair-play rapporte aussi des points.

Images du championnat européen qui s’est tenu à Bordeaux en 2013 :

Le roller-derby

C’est un sport plutôt féminin, quoique également pratiqué par des hommes. Venu des Etats-Unis, il n’est pas nouveau mais est redevenu à la mode en France depuis 2010. Date à laquelle Bordeaux a été la première ville française à s’organiser en créant le Roller-derby club Bordeaux. Exclusivement féminin, c’est l’une des plus grosse ligues de France.

Pour Elodie Koobe qui en fait partie, « il faut compter environ deux ans pour former une joueuse ». Le sport nécessite en effet « d’être persévérant, endurant et rapide et de dépasser sa peur de la confrontation physique ». Exit donc les mauviettes.

Le club compte environ 80 licenciés mais il existe aussi deux autres clubs, celui des S.T.Y.X (hommes) à Bordeaux et celui des All Blocks (mixte) à Mérignac. Durant l’été, les entrainements ont lieu à Darwin le mercredi soir et le samedi matin.

  • Les règles du jeu : Il se pratique sur un terrain de 33 mètres sur 22 avec deux équipes de 8 à 14 joueurs, équipés de patins à roulettes. Le but du jeu étant de franchir un mur formé par 5 joueurs dont 4 blockers qui assurent la défense de leur propre mur et un dernier, le jammer – reconnaissable à son étoile sur le casque –, qui doit percer la défense adverse. Un match se déroule en deux périodes de 30 minutes, chacune des périodes étant composées de jams, petites périodes de jeu de 2 minutes, semblables aux rounds de la boxe.
Roller Derby Bordeaux club (Facebook)
Roller-derby Bordeaux club (Loïc Cousin/Slap’On’Graphie)

Le horse-ball

Horse-ball club Blanzac Bordeaux (Jeanne Monteis)
Blanzac Bordeaux horse-ball club (Jeanne Monteis)

Inspiré du sport afghan bouzkachi, du pato argentin et des jeux des cavaliers de la garde républicaine dans les années trente, c’est un sport qui se pratique à cheval. Et bingo, c’est en Gironde, au Blanzac Bordeaux horse-ball club, que les règles modernes ont été codifiées en 1977 à l’initiative des frères Depons.

Le club a gagné le premier championnat français organisé en 1979 et c’est le plus titré de France. La petite structure familiale regroupe aujourd’hui quelque 15 pratiquants loisirs et une équipe de 7 cavaliers qui évolue en pro-élite. D’autres clubs proposent cette discipline (la liste est ici).

Pour Samantha Guérin, cavalière depuis 20 ans et joueuse de horse-ball depuis 6 ans au club Lacanau équipassion, « c’est un sport accessible à condition d’avoir les bases de l’équitation et pas mal de souffle pour gérer à la fois le cheval, le ballon et la tête ».

  • Les régles du jeu : deux équipes de six cavaliers (dont deux remplaçants) s’affrontent sur un terrain de 65 mètres sur 25. Le but est d’envoyer un ballon muni de six sangles dans le panier adverse et ce avec un minimum de trois passes entre trois joueurs différents.

 Le hardcourt bike-polo

Il est apparu à Seattle à la fin des années 90 et se joue sur terrain dur. C’est la version urbaine du bike polo qui lui se joue sur gazon. Le bike polo qui répond également au doux nom de polo-vélo ou polo-bicyclette étant lui-même né en Irlande à la fin du XIXe siècle.

A Bordeaux, c’est aux alentours de 2009 que les premiers joueurs ont commencé à le pratiquer de manière informelle au Quai des Sports. Mais à cause de problèmes récurrents avec les hockeyeurs qui utilisaient le même terrain public, ils ont migré vers la caserne Niel.

En 2011, ils ont fondé le Bordeaux Polo Bike, une association qui regroupe aujourd’hui une quinzaine de joueurs. Le sport est donc encore assez confidentiel.

Rob Lawrence fait partie de l’association et ce qu’il apprécie c’est « le côté physique, la vitesse de jeu et le fait que c’est rare d’avoir un sport à vélo collectif ».

Selon lui, pour le pratiquer, il faut « maîtriser son vélo, savoir conduire avec une main tout en tenant de l’autre le maillet ».

  • Les règles du jeu : deux équipes de 3 joueurs s’affrontent durant deux périodes de 30 minutes. Le but du jeu est d’envoyer une balle en cuir dans les cages de l’équipe adverse à l’aide un maillet et sans poser pied à terre sous peine de pénalité.

En bonus: le kin-ball


Petite mention spéciale au Kin-ball, son ballon de 1,22 mètre de diamètre et ses origines québecoises. A l’heure actuelle, ce sport qui peine à s’implanter dans la région est pratiqué exclusivement dans des écoles, maison de jeunes ou des clubs de loisirs de Bordeaux et ses environs. A l’échelle nationale, une fédération existe mais elle regroupe essentiellement des équipes dans le nord-ouest et le sud-est de la France. Une association avait bien été créée à Bordeaux en 2005 mais elle a été dissoute l’année suivante. Avis aux amateurs…

  • Les règles du jeu : le Kin-ball se joue à trois équipes de quatre joueurs sur un sol d’une superficie d’un maximum de 21,4 mètre sur 21,4. Le but du jeu étant de lancer le ballon en nommant une des équipes qui doit la réceptionner avant qu’il ne touche le sol.

Infos utiles

Rugby subaquatique Bordeaux

Ultimate frisbeecontact@bordeauxultimate.com – Initiation le 29 août de 14 à 17 h place des Quinconces à Bordeaux

Roller derby Bordeaux Club – Initiation le 13 septembre à Darwin, Bordeaux

Blanzac Bordeaux horse-ball club

Bike-polo Bordeaux


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