A LIRE SUR ENQUÊTE OUVERTE
Enquête ouverte poursuit son travail d’investigation sur les « Décharges publiques, vices cachés » avec la journaliste Anne de Malleray qui s’est penchée sur le cas de l’entreprise Pena Métaux installée à Mérignac.
Ce deuxième volet relate les mésaventures d’un hameau d’une vingtaine de maisons privées en train d’être avalé par l’extension de l’entreprise de valorisation de déchets d’un côté, et un projet de zone d’activité de l’autre. Certains riverains sont déjà partis à cause des nuisances. D’autres cherchent désespérément à vendre leurs maisons à juste prix.
C’est l’exemple d’Olivier Cas. Devant les nuisances générées par l’entreprise, lui et sa famille ont déserté les lieux pour s’installer à quelques kilomètres de là :
« J’y suis retourné il y a quelques jours pour récupérer des meubles, souligne le propriétaire de la maison, le bruit était insupportable. »
La seule solution est de quitter la zone dont la vocation industrielle est de plus en plus claire à terme. Olivier Cas espère cependant vendre sa maison à son voisin, Pena Métaux, seul susceptible de la racheter :
« Le montant qu’il nous propose pour l’instant est inférieur aux différentes estimations que nous avons fait réaliser », regrette le propriétaire.
En 2012, l’entreprise avait proposé 400 000 euros pour acquérir une autre maison de la zone résidentielle évaluée 500 000 euros avant de finalement s’aligner sur ce prix. À la mairie de Mérignac, un médiateur a été nommé pour mener les affaires en douceur.
A lire sur Enquête ouverte.
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