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L’Atlantique aux portes de Bordeaux, des oliviers jusqu’au nord de la Loire, des vins à 18° d’alcool… Voilà ce que prédit le Nouvel Obs si la France connaissait une hausse des températures de +3 ou +4 °C. Un « scénario sévère » volontairement choisi alors que les plus optimistes ne prévoient « que » 2 °C de plus à la fin de ce XXIe siècle.
« Sur ces 2 °C, le monde s’est déjà réchauffé de 0,8 °C, soit presque la moitié », prévient Éric Brun, climatologue à l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC).
Sur la carte qui illustre le réchauffement climatique signée le Nouvel Obs, la Métropole bordelaise se retrouve les pieds dans l’eau.
« La fonte des glaciers va faire gagner 60 à 80 centimètres au niveau des océans, alors qu’il a déjà augmenté de près de 20 centimètres depuis un siècle. Il faudra doubler la hauteur des digues. Mais cela ne se fera pas partout, et des populations devront être déplacés (1,4 millions de Français vivent dans des zones à risques). »
L’océan risque ainsi d’engloutir la façade atlantique de La Rochelle jusqu’à Mimizan et couvrir une partie de la Charente-Maritime, de la Gironde et des Landes. Le Médoc sera rayé de la carte et les premières plages océanes pour les Bordelais seront à Saint-Médard-en-Jalles et Saint-Jean-d’Illac.
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