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Le Festival du Film des Droits de l’Homme débute à Pessac

Vendredi 8 janvier débutera la huitième édition du Festival International du Film des Droits de l’Homme à Pessac, au cinéma Jean Eustache. Toujours avec la volonté de faire prendre conscience du monde qui nous entoure, les différentes associations à l’origine du projet (Secours Catholique, Médecins du Monde, [A]lliance Ciné, Amnesty Internationale…) ont retenu cinq documentaires, …

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Le Festival du Film des Droits de l’Homme débute à Pessac

Affiche du Festival International du Film des Droits de l’Homme. (AS/Rue89 Bordeaux)
Affiche du Festival International du Film des Droits de l’Homme. (AS/Rue89 Bordeaux)

Vendredi 8 janvier débutera la huitième édition du Festival International du Film des Droits de l’Homme à Pessac, au cinéma Jean Eustache. Toujours avec la volonté de faire prendre conscience du monde qui nous entoure, les différentes associations à l’origine du projet (Secours Catholique, Médecins du Monde, [A]lliance Ciné, Amnesty Internationale…) ont retenu cinq documentaires, diffusés du 8 au 10 janvier à Pessac, ainsi qu’en itinérance à Libourne, St André De Cubzac et Blaye.

Le thème central des droits humains est traité à travers des problèmes ancrés dans l’actualité : No Land’s Song (Iran), le film d’ouverture, aborde le droit des femmes ; The Homestretch (États-Unis) est l’histoire de trois adolescents sans domicile fixe ; Millions Can Walk (Suisse) raconte la marche de centaines de milliers d’indiens, désormais sans terre ; The Well : Water Voices from Ethiopia (Italie) met en lumière les difficultés d’accès à l’eau ; Days Of Hope (Danemark), particulièrement retentissant aujourd’hui, suit le sort de trois immigrants Africains partis pour une vie meilleure. Les synopsis sont disponibles ici.

Chaque projection laisse la place aux débats, les intervenants choisis sont les plus pointus possible : la productrice de No Land’s Song ainsi qu’une réfugiée politique Iranienne seront par exemple présentes. Des séances étudiantes sont comme chaque année organisées en accord avec le rectorat, séances basées sur le volontariat des professeurs. Plus de 2200 lycéens sont attendus aux projections de jeudi et vendredi.

À travers ces « histoires humaines » montrées par « la puissance de l’image », le festival a pour ambition « d’aider les gens à voir avec des yeux humains. On veut démonter les préjugés, les idées toutes faites » affirme Alain de Brugière, président du Secour Catholique de Gironde. L’ouverture au plus grand public est aussi l’objectif du festival. Comptez quatre euros pour une séance grand public ou un euro si vous avez moins de 25 ans.


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