A LIRE SUR LE MONDE (M LE MAG)
La correspondante du Monde à Bordeaux Claudia Courtois a arpenté la rue Saint-James à Bordeaux, symbole selon elle des transformations récentes de la ville.
Comme le relate le quotidien, la reconfiguration des places, des rues et la mise en service du tramway ont transformé la cité pour en faire aujourd’hui une destination prisée des touristes. Et la rue Saint-James, autrefois une voie de pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle, en est, depuis son aménagement piéton en 2006, la parfaite illustration, de la place Fernand-Lafargue avec « avec ses restaurants asiatiques, ses pigeons, ses gamins qui jouent au ballon et son bar L’Apollo à la devanture toute craquelée » jusqu’à la grosse cloche, qui fait de l’œil aux touristes.
A coté, l’église traditionnaliste Saint-Eloi contraste avec les commerçants un peu bobos récemment installés. La journaliste a rencontré les figures phares de la rue : Thomas Cellier, un commerçant atypique qui répare des vélos et surtout, vend des « Popins », des porte-parapluies pour bicyclettes, le même qui a également ouvert une boutique de jeux collectifs « jeux barjo ». Plus loin, ce sont de vrais artisans aux univers différents qui se sont installés : deux luthiers de guitares, un fabricant et réparateur de percussions d’Afrique ou encore un céramiste.
Le journal n’est pas non plus passé à côté des bonnes odeurs : bar à tapas, épicerie japonaise, salon de thé, vente d’épices, la rue Saint-James n’est pas en reste de saveurs. La balade s’achève chez Naji, figure emblématique du coin. Sa brasserie est ouverte depuis les années 1960, autant dire qu’elle a traversé toutes les tempêtes de la rue…
Chargement des commentaires…