
Anne-Marie Cocula, vice-présidente du Conseil régional, a mené la consultation quant au nouveau nom de la grande région (AP/Rue89 Bordeaux)
La région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes va changer de nom. Dans un rapport remis ce lundi 20 juin au président de la région Alain Rousset, la vice-présidente du Conseil régional propose « Nouvelle Aquitaine ». Les élus rendront leur avis lundi 27 juin.
Nouvelle Aquitaine… Après un an de consultation populaire, la participation de 41 000 habitants, 11 experts, 10 élus et du président du CESER, c’est le nom retenu pour baptiser la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes.
Le groupe de travail, mené par la vice-présidente du Conseil régional Anne-Marie Cocula, est passé par de nombreuses propositions. Alien, Roussetie, Aquit’aime ou encore Akitilimoupoitchar, les plus de 40 000 propositions formulées par les internautes ne manquaient pas d’imagination. Le groupe de travail a donc procédé « par élimination » parmi les propositions les plus populaires.
Le nom Aliénor, pourtant arrivé en sixième position n’a par exemple pas été retenu, explique Anne-Marie Cocula :
« En plus du fait qu’elle ait inventé le divorce, on aurait confondu les habitants de la région avec des aliénés, un peu comme “autistes” pour les Hauts-de-France. »
Éliminée aussi l’appellation « Aquitania », trop « parc d’attraction touristique ou animalier », ou encore la proposition « Grande Aquitaine », à « l’ambition démesurée ».
Pas d’unanimité
C’est finalement Nouvelle Aquitaine, « symbole de renaissance », qui sera proposé en séance plénière lundi 27 juin.
« J’espère que nous serons unanimes sur l’abandon du nom ALPC, réagit le président de la région, Alain Rousset. Le nom de notre grande région est une marque pour les produits d’Aquitaine. Je soutiens cette nouvelle appellation, qui nous donnera de la visibilité en Europe et à l’étranger. »
Cet enthousiasme est loin d’être partagé. Une pétition contre le nom « Nouvelle Aquitaine » a été lancée le 13 juin. Elle a déjà atteint plus de 21 000 signatures.
« De toute façon, nous n’aurons jamais l’unanimité sur ce sujet », balaye Alain Rousset, qui assure avoir « fait le tour des propositions ». « J’espère que nous aurons dès lundi prochain un joli baptême », tranche le président.
Pourquoi pas "Nouveau Bordeaux" tant qu'on y est, pour la CUB qui veut se donner un air de capitale, avec le mot Métropole accroché derriere, cela aurait encore plus de poids !
Et le Rousset nouveau, c'est pour quand ? A moins que le "Juppé nouveau est arrivé" sonne en 2017 a l'oreille des moutons de Panurge comme un air de fête sur le refrain de "Tout va très bien madame la Marquise" ?
Blague a part, combien de milliers d'Euros encore gaspillés ?
Ces atermoiements bureaucrates nous montrent combien le centralisme et la concentration des pouvoirs vont de pair...
Ce n'est pas en niant les spécificités de nos régions et pays que nous allons progresser, mais bien en revendiquant nos cultures régionales et en valorisant leurs racines que nous pourront préserver ce qui fait l'originalité de notre nation : un savoir-vivre et des savoir-faire qui ont du sens et de la crédibilité auprès de nos partenaires économiques ou de nos visiteurs !
Tout le contraire de ce que ce terme "Nouvelle Aquitaine", abscons et hors des réalités, peut espérer porter...
Nous sommes du Sud-ouest, nous sommes Gascons, nous sommes cette partie de la France que tant veulent découvrir...Alors faisons-la cette unité régionale, et arrêtez de vous la péter, Mesdames et Messieurs les "zélus" !
Il est de fait qu'historiquement on peut se rattacher, en gros, à Aliénor (hormis les britanniques, ça parlerait à qui ?). Géographiquement il y a trois grands bassins versants ou bassins fluviaux : de Garonne-Adour, de Dordogne-Vézère et de Charente-Sèvre Niortaise. Oui mais quid de celui de la Vienne qui se dirige vers la Loire ? Donc difficile de prendre les bassins (au plan économique, par exemple production de pommes, il y a le BPSO ou bassin de production du sud-ouest). Culturellement, par exemple au plan linguistique il y a l'Occitanie occidentale (Limousin-Guyenne ainsi que l'ouest de la Gascogne) mais ça exclut le Poitou-Charentes et le Pays Basque (quoique Vasconie = Gascogne) Les bons communs multiples sont le sud-ouest, l'Atlantique, une formidable région de productions agricoles multiples et d'élevages de ruminants (et de fromages), les autoroutes A10 et A89...
N'en jetez plus ! Comment parvenir à mettre un nom et à s'accorder sur ce nom ?
Philippe, ni Rousset, ni Juppé, n'ont à voir avec cette affaire au départ, et le mot "métropole" provient de la Loi.
Ne pas oublier cependant que les propositions des commissions d'hommes et de femmes (qui ne sont pas des "zélus") sont au final validées (ou pas) par nos chers (je devrais plutôt écrire coûteux?) hommes ou femmes politiques (les fameux zelus de Christian Laborde , également chers pour les Aspois et autres indiens de bien de nos vallées pyrénéennes) !
Le récent exemple de l'avis baffoué de la commission d'enquête publique concernant les projets LGV Bx-Toulouse et Bx-Hendaye illustre parfaitement la chose....: le "zélu" decide au final selon son inspiration (plus ou moins pertinente) car c'est inscrit dans les gènes de son espèce....
Donc je persiste et signe : pour le cas du choix d'un nom pour une région, certes purement administrative, il en va comme pour le reste : l'unanimité n'est quasiement jamais atteinte, c'est pour cela que la logique démocratique voudrait que les populations concernées soient officiellement interrogées (par une question ouverte, et aux réponses accessibles à tous en temps réel ?)
Je trouve en effet les pistes sud-Ouest, atlantique, ou encore SudLoire-Pyrenees plus pertinentes et parlantes qu'une Nouvelle Aquitaine a laquelle per@ sonne je pense ne souhaitera s'identifier...
N'oublions pas que toutes les communications officielles reprendront ce terme....