C’est la Saint-Valentin et l’heure du 5 à 7, soit deux bonnes raisons de parler de sexe et, pour les plus curieux, de faire des expériences. Bonne nouvelle pour les Bordelais et métropolitains : l’agglo est une des mieux dotées de France en établissements libertins, comme les clubs le 113 à Eysines, le Vip’s à Cestas, la Chaloupe ou le Studio 21 à Bordeaux… Et elle dispose aussi de nombreux saunas avec pignon sur rue, notamment dans le quartier des Chartrons, sans compter les plages libertines ou autres lieux de rencontre interlopes.
Si ses adeptes y recherchent des aventures d’un soir, ou une façon de « mettre du piment » dans leur vie de couple, ceux qui témoignent dans ce dossier pour Rue89 Bordeaux disent aussi leur désir de rencontres humaines, assez éloigné des clichés sur le consumérisme sexuel individualiste. Tous évoquent aussi un milieu davantage respectueux que les lieux nocturnes « classiques », où quand la femme dit non, c’est non, et n’est un objet que si elle le souhaite.
Après un gros boom dans les années 2000, et de l’avis de beaucoup une certaine démocratisation et un rajeunissement du libertinage, ces lieux classés X sont aujourd’hui à la croisée des chemins. Les couples échangistes, mélangistes, candaulistes… font en effet de plus en plus connaissance via des sites spécialisés, comme Netech (rebaptisé Wyylde) ou Nouslibertins, et se tournent souvent vers des soirées privées. Deux d’entre eux nous racontent leurs expériences, forcément croustillantes.
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