Indécis, les métropolitains bordelais le sont tout autant qu’une bonne partie de la population française. A une semaine du premier tour de l’élection présidentielle, Rue89 Bordeaux a cherché à comprendre ce qui allait motiver leur vote, ou leur abstention.
Nos journalistes se sont postés dans quelques lieux incarnant des mutations de la cité bordelaise – les Bassins à flot, la barre D de la Benauge… -, et/ou de la société – l’hôpital Pellegrin, le Pôle emploi de Cenon… Dans chaque quartier, nous avons rencontré des dizaines d’habitants, de salariés, de chômeurs, de figures locales.
Nous voulions prendre le pouls d’une élection hors norme, marqué par les affaires judiciaires, et où rien n’est joué à 7 jours du scrutin. Et tenter de savoir si l’on pouvait faire des liens entre un lieu d’existence ou d’activité, et un choix politique.
Aucune porte ne nous a claqué au nez. Partout, les Bordelais semblaient heureux de pouvoir exprimer leurs doutes, voire leur désarroi, mais aussi leurs espoirs, ou, au contraire, leur désintérêt total d’une élection qui, estiment certains d’entre eux, ne changera rien à leur vie.
Voici le premier volet d’une série à paraître toute la semaine. Pour vous aider, peut-être, à trancher aussi.
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