Alors que la candidate du Front national tenait son meeting au Parc des expos de Bordeaux, entre 700 (selon la police) et 2000 (selon les organisateurs) personnes ont manifesté en centre-ville, à quelques kilomètres de distance, contre la venue de Marine Le Pen et ses idées.
« Le fascisme est un poison, soyons l’antidote », proclame la banderole derrière laquelle les Bordelais se sont rassemblées à 15h place de la Victoire, avant de défiler dans les rues de Bordeaux, cadenassées par les forces de l’ordre – un décret préfectoral limitait strictement le trajet du cortège au sud de la ville.
« Tout le monde déteste le FN », « Marine, casse-toi, Bordeaux n’est pas à toi »… Les slogans ont fusé lors de cette manifestation, à laquelle avaient appelé plusieurs syndicats et organisations – Sud-PTT, AC ! Gironde, la CGT, Coordination Jeunes, le collectif antifasciste Le Pavé Brûlant, la CNT, le NPA (le candidat à la présidentielle du mouvement, Philippe Poutou, était présent)… Le mot d’ordre : « Ni au pouvoir, ni dans la rue, ni dans les têtes : ne laissons pas le fascisme s’installer ! »
Quelques incidents ont émaillé la manif – bris de vitrines de banques, notamment. Elle s’est conclue par des échauffourées entre Black Blocs et CRS. Selon l’AFP, la police aurait procédé à une dizaine d’arrestations. Les manifestants déplorent la blessure d’une personne, qui aurait été touchée près de l’œil par les débris d’une grenade lacrymogène, et hospitalisée.
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